Françoise Bertieaux, l’expérience pour remplacer Valérie Glatigny

Francoise Bertieaux . BELGA PHOTO LAURIE DIEFFEMBACQ
Olivier Mouton
Olivier Mouton Chef news

L’Etterbeekoise est une spécialiste de l’enseignement à qui on doit le programme du parti dans le domaine. Un choix davantage conservateur du président Georges-Louis Bouchez. Qui insiste: “Il n’y aura pas d’affaires courantes”.

Françoise Bertieaux sera la remplaçante de Valérie Glatigny au poste de ministre francophone de l’Enseignement supérieur. Pour une fois, le président du MR, Georges-Louis Bouchez, n’aura pas sorti un lapin de son chapeau: celle-ci est une députée d’expérience, qui a mené un long travail de fond sur l’enseignement pour le programme du parti.

Valérie Glatigny a annoncé jeudi qu’elle renonçait à son poste de ministres en raison d’une lourde opération qui lui demandera du repos. Son parti a déjà annoncé qu’elle occuperait une place en vue sur les listes en juin 2024. A Bruxelles, les ténors libéraux ne manquent pas avec le retour atendu de Sophie Wilmès, Hadja Lahbib pou le chef de file régional David Leisterh.

Le choix de Françoise Bertieaux est davantage celui de la transition et du sérieux: longtemps chef de file du MR à la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle maîtrise les dossiers.

Un cadeau de fin de carrière

“C’est un gros défi, a souligné la nouvelle ministre. Mon atout, c’est en effet mon expérience en tant que chef de file du MR dans l’opposition durant quinze ans: je connais bien ses compétences. J’ai aussi un atout affectif parce que j’ai toujours eu beaucoup de respect pour cette institution.” Une communautaire dans l’âme.

Françoise Bertieaux avait d’ailleurs décidé… de mettre un terme à sa carrière politique. “Avant cet appel, mon mari et moi étions censés partir en vacances, confie-t-elle. J’avais aussi pris un rendez-vous pour des cours de dessins. Je pensais, au lieu d’être ici, présenter mes aquarelles.” C’est un cadeau de fin de carrière, en plus d’une garantie de terminer la législature sans incident, pour faire atterrir les réformes initiées.

C’est aussi, pour Georges-Louis Bouchez, une façon d’apaiser un parti parfois fatigué de ses coups d’éclat.

Bouchez: “Pas d’affaires courantes”

Il reste onze mois au gouvernement, il faut rester en capacité d’agir jusqu’au dernier jour, dit Georges-Louis Bouchez. Il n’est pas question pour nous de commencer les affaires courantes. Pierre-Yves Jeholet, ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles, reprenra la Promotion sociale.

Valérie Glatigny, pour sa part, rappelle que Françoise Bertieaux l’avait longuement conseillée quand elle était devenue ministre avec sa connaissances des matières de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

La passation de pouvoir aura lieu le 19 juillet.

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