Fiscalité sur le travail et le capital : la Belgique parmi les pires élèves d’Europe

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La Belgique creuse l’écart avec le reste de l’Union européenne en matière de fiscalité sur le travail et sur le capital. Notre pays est ainsi celui de la zone euro où la pression fiscale sur le travail est la plus élevée (42,6 %), derrière l’Italie (42,8 %).

L’imposition du travail en Belgique reste l’une des plus élevée de l’Union européenne, selon le dernier rapport d’Eurostat relatif à la fiscalité en Europe. Le taux d’imposition implicite du travail, qui fournit une mesure globale de la charge fiscale pesant sur les revenus du travail, a enregistré une baisse d’un point entre 2000 et 2008 (de 43,6 % à 42,6 %).

Dans la zone euro, la baisse est un peu plus importante (de 35,8 % à 34,2 %). L’écart s’est donc encore creusé entre la Belgique et les autres pays de la zone euro au cours de la dernière décennie.

Notre pays est d’ailleurs celui de la zone euro où la pression fiscale sur le travail est la plus élevée, derrière l’Italie (42,8 %).

La taxation du capital est également plus élevée en Belgique qu’en moyenne dans la zone euro. A 32,7 % en 2008, le taux de taxation implicite du capital a progressé de plus de trois points depuis 2000. Ici aussi, la Belgique a creusé l’écart avec les pays voisins, puisque le taux moyen a progressé dans une moindre mesure, de 25,1 % à 26,1 % dans la zone euro.

Les taux d’imposition implicites expriment les recettes fiscales cumulées, en pourcentage de la base d’imposition potentielle pour chaque domaine.

Trends.be, avec Belga

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