Crise de la dette : Berlusconi promet des réformes

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Les chefs d’Etat et de gouvernement européens se sont quittés dimanche soir sans avoir encore finalisé un paquet de mesures censé répondre définitivement à la crise financière. Ils se retrouveront mercredi à Bruxelles, avec l’espoir d’adopter enfin une réponse qui permettra d’apaiser les marchés.

D’ici mercredi, plusieurs éléments du puzzle doivent être mis en place. Au cours des derniers jours, il est apparu que la situation des finances italiennes risquait à son tour de provoquer une contagion dans la zone euro, à l’instar de la Grèce, et les 27 attendent des mesures concrètes du gouvernement italien pour tuer ce risque dans l’oeuf.

Interrogé sur la probabilité que le gouvernement de Silvio Berlusconi prenne des mesures d’ici mercredi, le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, s’est voulu catégorique. “Ils le feront”, a-t-il répondu laconiquement à une question à ce sujet.

M. Berlusconi lui-même a fait part de son intention de convoquer un conseil des ministres extraordinaire dès lundi pour réformer le système des retraites.

Mais les Européens doivent surtout finaliser un nouveau montage qui permettra de doper la Facilité européenne de stabilité financière (FESF), le fonds de secours de la zone euro, grâce auquel ils espèrent rassurer les investisseurs.

Le délai jusqu’à mercredi permettra notamment de consulter le parlement allemand, très sourcilleux à ce sujet en raison des conséquences budgétaires faramineuses pour le pays.

Plusieurs options sont sur la table, notamment permettre à la FESF de couvrir elle-même une partie des pertes potentielles sur les dettes souveraines. Alternativement, il est question de créer un véhicule spécial, appuyé par des investisseurs privés, qui remplirait un rôle similaire.

Selon plusieurs sources, il n’est par contre plus question de permettre à la FESF de se financer directement auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Herman Van Rompuy n’a toutefois pas exclu dimanche soir que l’institution monétaire participe au montage. Il existe “une large palette d’options”, a-t-il dit. “Affirmer que la BCE n’est impliquée dans rien ce serait aller trop loin”, a-t-il ajouté, en réponse à une question.

Trends.be, avec Belga

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