Communes: une volonté de strictement maîtriser les dépenses

© Belga

La progression plus lente des dépenses de personnel et de fonctionnement constatée par Belfius lors de son enquête annuelle sur les finances communales traduit une volonté de strictement maîtriser les dépenses, a souligné mardi la banque lors d’une conférence de presse. Les projets d’investissement ont également marqué des signes de ralentissement, ce qui a pour conséquence de maintenir l’endettement des communes à un niveau stable en 2013 et 2014.

Les dépenses de personnel, qui représentent environ 40% des dépenses communales, restent sous pression sous l’influence de la réforme des pensions du personnel statutaire, constate Belfius. Durant le premier semestre 2013, le nombre d’équivalents temps plein au sein des communes a baissé de 278 unités, soit 508 personnes, et la tendance devrait s’amplifier en 2014. Il s’agit d’une “rupture historique”, commente l’économiste en chef Geert Gielens.

Les communes comptent en moyenne 184 ETP, soit un employé pour 100 habitants, dont 39% de statutaires.

Les projets d’investissements continuent à marquer des signes de ralentissement, voire de recul, à l’exception des communes bruxelloises qui sont confrontées à d’importantes pressions démographiques. Les nouvelles contraintes comptables (balise d’investissement en Wallonie, BBC en Flandre) ne sont cependant pas étrangères à cette évolution, nuance Belfius.

Conséquence logique du recul des investissements, le niveau d’endettement des communes resterait stable en 2013 et 2014, à environ 4% de la dette publique belge. Les charges d’intérêts ont baissé de 1% en Wallonie et de 1,1% à Bruxelles entre 2013 et 2014.

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