Allemagne : Très large majorité au Bundestag sur le plan de sauvetage de l’euro

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Le parlement allemand a approuvé ce jeudi à une très large majorité l’élargissement du fonds de secours de la zone euro, rassurant sur l’engagement de la première économie européenne à soutenir ses partenaires.

523 députés au sein de l’assemblée qui compte 620 membres ont voté “oui”, a annoncé le président de l’assemblée allemande Norbert Lammert. L’Allemagne est le onzième pays à approuver l’élargissement de l’enveloppe et des compétences du fonds de secours européen créé en 2010 (FESF) pour venir en aide aux pays de la zone euro en difficulté. Il en sera le premier contributeur.

L’issue du vote ne faisait pas de doute, deux des trois partis d’opposition, les sociaux-démocrates (SPD) et les Verts, ayant promis leurs voix.

Cependant, le vote n’a été que fraîchement accueilli par les Bourses européennes qui peinaient à se maintenir dans le vert ce jeudi.

C’est le décompte détaillé des votes, publié dans l’après-midi, qui intéressera le plus les observateurs, en Allemagne comme à l’étranger. Les députés de la majorité de la chancelière Angela Merkel ont voté en rang serré en faveur de l’élargissement du fonds de secours de la zone euro.

315 députés sur les 330 de la majorité -conservateurs (CDU/CSU) et libéraux (FDP)- ont voté “pour” ce plan pourtant contesté par certains, lui assurant une majorité absolue sans même recourir aux voix de l’opposition.

Durant l’été le nombre de députés “dissidents” au sein de la coalition avait été évalué entre 30 et 40. La chancelière a donc rallié ses troupes pour faire adopter la loi qui élargit l’enveloppe et les attributions du fonds créé l’an dernier, le FESF.

Dans l’opposition, les sociaux-démocrates et les Verts ont aussi
apporté leurs voix permettant d’atteindre une écrasante majorité de
523 députés en faveur du plan. Le Bundestag compte 620 membres.

Cela devrait rassurer les partenaires de l’Allemagne et les marchés financiers sur la marge de manoeuvre de Berlin pour les décisions à venir.

L’élargissement du FESF, qui est déjà venu en aide à l’Irlande et au Portugal par le biais de prêts, va porter sa capacité de crédit à 440 milliards d’euros. Il lui permet aussi de racheter sur le marché secondaire de la dette des pays à la peine, tâche confiée jusqu’ici à la Banque centrale européenne (BCE).

Trends.be, avec Belga

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