Aide à la Grèce: entretien téléphonique Tsipras-Merkel

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Le Premier ministre grec Alexis Tsipras s’est entretenu au téléphone cinquante minutes jeudi avec Angela Merkel, “dans un bon climat” pour “trouver une solution mutuellement utile pour Athènes et l’Europe”, a annoncé une source gouvernementale grecque.

Sur fond de tensions gréco-allemandes au sein de la zone euro, le gouvernement grec a néanmoins déploré que l’Allemagne utilise le terme “cheval de Troie” pour qualifier la lettre de demande d’extension d’aide internationale signée par Athènes, ce qui “n’aide en aucun cas à de véritables discussions” au sein de la zone euro.

Berlin “suit une ligne plus dure que celle exprimée à la dernière réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) le 16 février”, a déploré la même source.

Le gouvernement grec a laissé fuiter dans l’après-midi la position allemande évoquant un “cheval de Troie”, telle qu’exprimée jeudi après-midi au sein de l’Euroworking group, une réunion de hauts fonctionnaires européens à Bruxelles chargés d’examiner la lettre de demande grecque et de préparer la réunion des ministres des Finances (Eurogroupe) vendredi, la troisième en dix jours.

La demande grecque “n’est pas claire (…) elle constitue plutôt un cheval de Troie qui vise à un financement-relais et à mettre fin au programme actuel” d’aide au pays, indiquait la position allemande, selon les Grecs.

Berlin souhaite que la Grèce poursuive les réformes d’assainissement des finances publiques, de restructuration du service public et autres réformes structurelles qui lui ont été demandées en échange des deux premiers plans de soutien financiers, signés en 2010 et 2012.

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