Une circulation intense, un temps humide persistant, de nombreux accidents et des perturbations causées par des chantiers de construction sur les principaux axes routiers ont entrainé des records d’embouteillages sur les autoroutes flamandes en 2024. Le nombre de jours ayant enregistré plus de 200 kilomètres de files en Flandre a ainsi été remarquablement élevé l’année dernière, selon le rapport du Centre flamand de la mobilité (Vlaams Verkeercentrum) publié lundi.
L’année dernière, 60 jours ont été marqués par des embouteillages de plus de 200 kilomètres sur les grands axes flamands. En deux ans, le nombre de ces jours a donc presque triplé. En 2024, il y avait 159 kilomètres de bouchons sur les autoroutes flamandes à l’heure de pointe du matin et 145 kilomètres le soir. Un an plus tôt, ces chiffres étaient respectivement de 151 et 132 kilomètres. Le mois de novembre 2024 a été le mois le plus encombré de tous les temps.
Anvers, point noir
Anvers reste la région où les embouteillages sont les plus importants. Les ralentissements s’y sont également aggravés l’année dernière, avec une augmentation de 7% le matin et 13% le soir en comparaison à l’année précédente.
Les usagers de la route à Anvers et à Bruxelles perdent au moins un cinquième de leur temps de trajet dans les embouteillages, note par ailleurs le rapport.
Les premiers chiffres pour 2025 ne laissent entrevoir aucune amélioration. “Nous constatons que jamais auparavant, au début d’une nouvelle année, nous n’avons observé des chiffres de congestion aussi élevés que cette année”, souligne le porte-parole du Centre flamand de la mobilité, Peter Bruyninckx.
