Marcolini fait appel à ses clients pour financer son expansion

L’homme d’affaires belge a choisi la voie du « crowdlending » pour financer l’ouverture de 10 nouveaux points de vente à travers le monde. Il a collecté 1 million d’euros en 48 h auprès de 323 souscripteurs.
Pierre Marcolini veut booster son expansion à l’international. Le fondateur du groupe éponyme compte ouvrir, en plus des 20 magasins dont il dispose à ce jour en Belgique, en France et au Royaume-Uni, 10 nouveaux points de vente intégrés (essentiellement des pop-up stores et des corners) à travers le monde. D’après L’Echo, qui révèle l’information, le maître chocolatier veut notamment ouvrir deux corners à l’aéroport de Zaventem, ainsi qu’un premier magasin dans les Emirats arabes unis, à Dubaï. » De nouvelles boutiques verront aussi le jour en France, où nous souhaitons nous ancrer un peu plus, mais aussi en Italie et en Espagne « , explique l’homme d’affaires à nos confrères.
Afin de financer cette expansion, Pierre Marcolini n’a pas contracté un prêt classique auprès d’une banque. Il vient de lever 1 million d’euros via une opération de crowdlending (lisez » prêt participatif « ) sur la plateforme de financement pour PME Look&Fin. » Notre objectif est de permettre à tout un chacun d’investir son épargne dans une entreprise dès 100 euros « , explique son CEO Frédéric Lévy Morelle. Ici, deux prêts ont été accordés à l’entreprise de Pierre Marcolini : un de 810.000 euros sur 21 mois (taux d’intérêt de 8 % l’an), et un autre de 190.000 euros sur 33 mois (7 % l’an).
» L’avantage pour une entreprise est qu’elle peut obtenir un financement rapidement et sans devoir octroyer de garanties « , explique le responsable. Concrètement, deux types de financement peuvent être obtenus : un financement amortissable (l’entreprise rembourse chaque mois son prêt ainsi que les intérêts) ou un financement dit bullet (l’entreprise ne paie chaque mois que les intérêts, et le remboursement du capital a lieu en une fois, à échéance). C’est le deuxième financement qu’a demandé Pierre Marcolini. » L’entreprise devra attendre que ses investissements rapportent, explique Frédéric Lévy Morelle. En outre, son activité est saisonnière, ce qui a un impact sur la trésorerie, surtout importante en début d’année. «
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