L’euro se stabilise face à un dollar revigoré par l’emploi américain

(Belga) L’euro oscillait faiblement autour de l’équilibre vendredi face à un dollar revigoré par des chiffres de l’emploi américain meilleurs que prévu, après avoir atteint un sommet en plus de deux ans du fait d’un regain d’optimisme en zone euro.

Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), l’euro valait 1,3866 dollar, contre 1,3859 dollar jeudi vers 22H00 GMT. La monnaie unique européenne progressait face à la devise nipponne, à 143,36 yens – grimpant même vers 14H15 GMT à 143,79 yens, un sommet en neuf semaines et demi – contre 142,85 yens jeudi soir. Le dollar montait face à la monnaie japonaise, à 103,36 yens – atteignant même vers 13H55 GMT 103,76 yens, son plus haut niveau en six semaines – contre 103,07 yens jeudi soir. En effet, les créations d’emplois aux États-Unis en février ont affiché une hausse plus forte que prévu. Ces chiffres encourageants devraient ainsi conforter la Réserve fédérale américaine (Fed) dans sa démarche de diminution des liquidités qu’elle injecte massivement chaque mois dans l’économie américaine. Avant la publication de ce rapport, le billet vert baissait nettement face à un euro porté par un regain d’optimisme en zone euro. La monnaie unique européenne avait même atteint vers 11H30 GMT 1,3915 dollar, son niveau le plus élevé depuis fin octobre 2011. L’euro, qui avait entamé son rebond jeudi après la progression plus forte que prévu des commandes à l’industrie allemande en janvier, avait accentué ses gains dans la foulée de l’annonce du maintien du taux directeur de la BCE à 0,25%. “Le dollar a pris une raclée jeudi car les investisseurs se sont précipités vers l’euro après une réunion de la BCE qui a vu son président Mario Draghi déjouer les attentes du marché”, en se montrant plus confiant qu’attendu, commentait Angus Campbell. En outre, “les commentaires de M. Draghi sur le fait que l’euro est un +îlot de stabilité+ lors de (cette) conférence de presse a fait tiquer certains, et a sûrement amusé d’autres, mais le fait est que ces mots ont donné l’impression qu’un nouvel assouplissement (de la politique monétaire de la BCE) est loin d’être envisagé”, notait Michael Hewson, analyste chez CMC Markets. Les cambistes restaient par ailleurs attentifs à la situation en Crimée, qui a demandé jeudi à Vladimir Poutine son rattachement à la Russie, nouvelle étape vers une partition de l’Ukraine. (Belga)

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