L’en vert de nos corps

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Sorti au printemps mais non périssable, voici un livre intime et hybride sur le monde végétal, racines plongées dans la science et cimes tournées vers la poésie. Préfacé avec sensibilité par la philosophe des sciences Vinciane Despret, L’en vert de nos corps est une joyeuse et érudite récolte de glaneuse façon Agnès Varda. C’est avec curiosité que la Belge Christine Van Acker agence ses fragments, faisant son miel de recherches variées – avec un goût pour les phénomènes sonores, elle qui écrit pour la radio – mais n’hésitant pas à piocher chez d’autres, d’Emanuele Coccia à Goethe ou Ovide. Jaillit ici un regard amusé posé sur ce qui pousse, y compris les enfants. Face au monde vert, l’auteure nous redit combien au-delà d’un engouement collectif (qui n’a pas eu recours aux forêts ? ), s’intéresser à la nature est une expérience personnelle trouble : s’ils existent bien en et pour eux-mêmes, il est des arbres que nous considérons davantage nôtres.

Christine Van Acker, L’en vert de nos corps, éditions L’Arbre de Diane, 228 pages, 15 euros.

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