Le paradis du poulpe
Après la Miranda et la Fico Osteria dont on vous a parlé ces dernières semaines, le Ricciocapriccio clôture le trio des restaurants italiens à ne pas manquer dans le quartier du Châtelain à Bruxelles. Ouvert il y a six ans déjà, le restaurant vient de connaître sa première cure de jouvence. Si le décor, discret et moderne, a changé, la cuisine de Michele, elle, n’a pas pris une ride. Elle est toujours aussi enlevée et créative. Son menu change toutes les trois semaines mais pas question de toucher au poulpe. Il reste à la carte pour le plus grand bonheur des clients même s’il est décliné différemment à chaque fois. Le Ricciocapriccio consomme 100 kg de poulpe chaque semaine, soit environ 40 bestioles par jour. Et à le déguster grillé sur un lit d’algues avec une purée de pommes de terre au sumac et un simple pesto, il n’est pas compliqué de comprendre ce qui fait courir les foules et rend la réservation d’une table difficile. Un accord réussi pour une bête à tentacules moelleuse et croustillante à souhait. Mention très bien aussi pour la bruschetta au thon cru et aux figues ou pour le spaghetti aux oursins et tomates jaunes du Vésuve. Voilà un restaurant italien d’une jolie finesse. La carte des vins est à l’aune de la cuisine avec de belles références bio et des grands noms de la viticulture italienne : Manincor, Viola, Hofstatter, etc. Service irréprochable, prévenant et compétent. Une belle adresse qui mériterait des tables moins rapprochées et un niveau sonore plus doux.
90, rue Américaine, 1050 Bruxelles, www.ricciocapriccio.be
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