Le bonheur comme moteur

A l’occasion de la première Journée internationale du bonheur décrétée par l’ONU ce 20 mars, le tout premier “BE Happiness Day” sera organisé en Belgique à cette date. Objectif ? Convaincre les entreprises que le bonheur sur le lieu de travail peut être aussi un vecteur de développement.

En cette période de morosité économique, la simple notion du bonheur peut-elle rejaillir ou non sur la performance des entreprises ? Pour Laurence Vanhee, “HR Manager de l’année 2012” (photo), et Jean-Paul Erhard, managing partner du réseau Peoplesphere, la réponse ne fait aucun doute. A l’occasion de la première Journée internationale du bonheur décrétée par l’ONU à la date du 20 mars, ces deux Belges ont en effet décidé de mettre sur pied le premier “BE Happiness Day”.

Concrètement, l’idée est de réunir les entreprises qui organisent une action positive dans leurs locaux le 20 mars prochain et qui ont surtout décidé de s’investir à long terme dans le bonheur au travail. “Le bien-être des employés a un impact positif sur la performance financière et opérationnelle des organisations, assure Laurence Vanhee, par ailleurs chief happiness officer au SPF Sécurité sociale. De nombreuses enquêtes le démontrent : un collaborateur heureux est 55% plus créatif, au moins 10% plus performant, six fois moins absent et neuf fois plus loyal. Et il est même prêt à allonger sa carrière de cinq à six années !”

Sur le site spécialement inauguré pour l’occasion, une quarantaine d’entreprises et d’organisations se sont déjà engagées à participer à cette première Journée du bonheur en Belgique, parmi lesquelles on trouve de grands noms comme Ethias, Iris, Cofinimmo, Axa, Manpower ou encore la Police fédérale. Motivés, leurs représentants se retrouveront mercredi prochain à Val Duchesse, avec le sourire, pour phosphorer sur ce nouvel aiguillon du management durable.

Frédéric Brébant

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