” L’Avenir ” chez IPM

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Nethys a finalement choisi le groupe IPM pour reprendre l’essentiel de son pôle presse. A savoir, ” L’Avenir “, ” Moustique ” et ” Télé Pocket “. Le cas de Proximag n’est pas encore réglé.

Après des mois d’hésitations, le conseil d’administration de Nethys a finalement tranché dans le dossier, compliqué, de la vente de son pôle presse. A savoir les Editions de l’Avenir (le quotidien L’Avenir et Le Journal des enfants), l’Avenir Hebdo (Moustique et Télé Pocket) et l’Avenir Advertising (le toutes-boîtes Proximag). Jeudi dernier, il a décidé de céder les deux premiers au groupe IPM et à ses trois partenaires (Pierre Rion, Bernard Delvaux et Juan de Hemptinne). Pour être définitif, cet accord doit encore recevoir l’accord d’Enodia, la maison mère de Nethys qui doit se prononcer ce vendredi, du ministre de tutelle Pierre-Yves Dermagne et de l’Autorité belge de la concurrence. Le cas de l’Avenir Advertising n’est pas encore tranché. Trois autres concurrents s’étaient montrés intéressés : Rossel pour Proximag, Roularta pour le pôle hebdo et Fidelium Partners, un fonds d’investissement allemand, pour l’ensemble des lots.

Le montant de la transaction n’est, à ce stade, pas connu. On parle de 5,5 millions d’euros et d’une augmentation de capital de 3 millions. Les immeubles des Editions de l’Avenir ne font pas partie du rachat. Autre condition à la vente : la conclusion d’un partenariat avec la coopérative Notre Avenir qui inclura une participation au capital, la désignation d’un administrateur indépendant et le respect de la charte rédactionnelle et le maintien du siège social à Namur. Une fois l’accord entériné, IPM va créer une nouvelle société dont il sera largement majoritaire, les trois partenaires devraient détenir entre 10 à 15 %. Reste à déterminer le poids de la coopérative.

IPM rajoute une pièce essentielle à son dispositif national (La Libre et La DH) : un quotidien régional de tradition qui réalise neuf éditions régionales avec 120 journalistes. Si François Le Hodey, le CEO d’IPM, se refuse à parler de restructuration, des synergies semblent inévitables, entre autres dans le numérique.

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