Jeroen Piqueur craint la prescription

© BELGAIMAGE

La prescription, 11 ans après les faits, du dossier Fortis a-t-elle inspiré Jeroen Piqueur, fondateur et patron de la défunte banque gantoise Optima, disparue en 2016 ? Toujours est-il qu’ayant retrouvé suite à une erreur administrative le droit de s’exprimer dans les médias, Jeroen Piqueur, notamment inculpé d’abus de propriété et d’insolvabilité frauduleuse, s’inquiète et réclame un procès. La démarche peut étonner dans la mesure où un dépassement du délai raisonnable joue toujours en faveur de l’inculpé. Optima est un dossier technique qu’un expert peut rapidement maîtriser, s’insurge l’ancien banquier qui s’interroge sur les lenteurs de la justice et demande pourquoi personne ne pose la bonne question, à savoir : qui avait intérêt à la faillite d’Optima ?  » Nous attirions à l’époque une centaine de clients fortunés par mois et ce succès agaçait tant les grandes institutions que les private bankers « , explique Jeroen Piqueur qui affirme toujours – n’ayant pas encore eu accès au dossier – ne pas savoir avec exactitude ce qu’on lui reproche. Optima, plaide-t-il, était extrêmement rentable et  » en avoir cueilli les fruits n’est ni interdit, ni punissable « . L’acquisition d’Ethias Banque, admet-il, était une erreur.

Partner Content