Jasper Steverlinck, chanteur

© PH. CORNET

Votre voix, volontiers comparée à celles de Freddie Mercury et Jeff Buckley, est au centre de votre nouvel album solo, ” Night Prayer ” (Sony Music). Comment l’avez-vous travaillée ?

Je suis d’abord allé en Grande-Bretagne enregistrer, avec l’intervention d’un batteur, chez Jake Gosling, qui a un C.V. impressionnant : Adele, Ed Sheeran, Shawn Mendes et d’autres. Mais en revenant chez moi, en réécoutant ce que l’on avait fait ensemble, il m’a semblé que j’avais perdu quelque chose dans le processus d’enre-gistrement, l’âme de la voix, la vraie signification des textes, la profon-deur que j’aime chez des gens comme Brel, Bob Marley ou Bill Withers… Au final, j’ai décidé de ne rien garder des sessions anglaises.

Et vous avez donc tout recommencé à zéro ?

Oui, sur fonds propres (sourire). Je suis allé aux studios ICP à Bruxelles avec le producteur flamand Jean Blaute et on a renoué avec la mélancolie inhérente à l’album, à l’authenticité des émotions dont il est question dans ces 14 titres. Avec un seul concept : ” less is more ” (au plus simple, au mieux, Ndlr). La plupart des chansons ont été bouclées en maximum deux prises.

Le disque a une composante quasi lyrique dans le chant, mais aussi une fibre spirituelle. D’où le ” Night Prayer ” ?

Je ne suis pas religieux mais le titre fait allusion au rituel de fin de journée où nous digérons ce qui s’est passé pendant les heures qui viennent de s’écouler. C’est le moment de laisser la place aux émotions, de ne rien se cacher. C’est aussi ce que veulent dire les morceaux du disque.

En concert le 28 avril au Reflektor à Liège et le 17 août au BSF, ainsi qu’en tournée en Flandre. www.jaspersteverlinck.com

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