Etude Belfius Banque – Les dépenses des communes devraient encore être sous pression en 2013-2018
(Belga) Les dépenses des communes devraient continuer à être sous pression durant l’actuelle législature et ce, notamment, en raison de la réforme des services d’incendie et de celle des pensions du personnel statutaire. A cela s’ajoutent encore les charges croissantes en matière d’aide sociale et de maisons de repos. Telle est l’une des conclusions de l’étude “Les enjeux financiers de la législature communale 2013-2018”, réalisée par Belfius Banque et présentée jeudi.
La mise en oeuvre de la réforme des services d’incendie, initiée en 2007, concerne 34 zones de secours regroupant chacune plusieurs communes, à l’image des zones de police. Ces services sont actuellement financés à 90% par les communes. A terme, ils devraient l’être à 50/50 par les autorités locales et le fédéral. Mais les investissements en matériel engendreront un surcoût pour les communes. La pression sur l’aide sociale s’intensifie également à la suite du vieillissement de la population et de la mesure de dégressivité des allocations de chômage, entraînant un nombre croissant d’exclusions, relève l’étude. Quant à la réforme des pensions, l’instauration du fonds solidarité de pension et les hausses progressives des taux de cotisation vont engendrer des charges de personnel supplémentaires. Les effets de la réforme se répercuteront aussi sur les dépenses de transferts, relatives aux CPAS, zones de police et hôpitaux publics. L’étude passe en revue, sous forme de fiches, une quinzaine de réformes et mutations du contexte socioéconomique concernant les pouvoirs locaux. Elle peut être consultée en ligne à l’adresse: www.belfius.be/enjeuxfinanciers (JAV)
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