CGSP Cheminots: « Pas de garanties d’un « avenir commun » aux cheminots »

(Belga) Le syndicat CGSP Cheminots dénonce vendredi, à l’issue d’une réunion de son bureau exécutif national, l’absence de garanties qui permettraient de faire de l’entité HR Rail l’employeur unique des cheminots et donc de garantir leur statut.
Le syndicat socialiste, partisan de toujours d’une structure intégrée pour la SNCB et opposé à la réorganisation en deux sociétés (Infrabel et SNCB), affirme avoir tenté de dialoguer, pendant des mois, pour assurer aux cheminots « un avenir commun » et « arracher des garanties qui auraient pu convaincre les cheminots ». La CGSP Cheminots constate toutefois que ses efforts ont été vains. « Les affirmations selon lesquelles la nouvelle société HR Rail sera l’employeur unique et responsable de la concertation sociale sont contredites par toute une série de dispositions de l’arrêté royal », regrette-t-elle dans un communiqué. D’après Michel Abdissi, président de la CGSP Cheminots, le syndicat ignore encore dans quelle mesure des travailleurs de la holding seront affectés à la SNCB ou à Infrabel. Selon le syndicat, l’arrêté royal attribue « clairement » des compétences élargies à la SNCB et Infrabel -le gestionnaire du réseau ferroviaire- en matière de personnel, comme l’évaluation, les accidents du travail ou les maladies professionnelles. « L’arrêté royal se substitue donc à la Commission paritaire nationale pour fixer certaines dispositions essentielles du statut du personnel », souligne la CGSP Cheminots. Dans ces conditions, avertit le syndicat, « et aussi longtemps que l’avenir de HR Rail paraîtra menacé (particulièrement sur le plan financier), la CGSP Cheminots n’apportera jamais sa caution à ce projet ». Le syndicat va consulter ses bases régionales avant qu’un comité national, une instance de décision, ne se réunisse mi-décembre. (Belga)
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