Ça ne sent pas la rose

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Quarante-et-un millions de poulets, vaches et cochons ! Pour Greenpeace, c’est plus que la Flandre ne peut supporter. L’organisation de défense de l’environnement vient de mettre en ligne une carte interactive qui couvre l’ensemble du pays et recense, localité par localité, les concentrations en nitrates, ainsi que le nombre de bovins qui s’y trouvent. ” Les élevages intensifs polluent nos eaux et nos sols “, s’insurge Matteo De Vos, expert en développement durable, qui plaide résolument pour une réduction du cheptel détenu en Flandre et annonce que son organisation introduira un recours contre le prochain plan d’action, le sixième (d’où son appellation MAP 6) que le gouvernement flamand s’apprête à adopter. Couvrant la période 2019 à 2022, ce plan comporte diverses mesures visant, notamment, à ramener la concentration des eaux de surface en nitrates à moins de 20 mg par litre à l’horizon 2027 et à mieux contrôler la circulation ainsi que l’épandage des lisiers. Les infractions en la matière seront certes sanctionnées de manière plus proportionnelle mais leur contrôle restera en grande partie administratif. Globalement toutefois, les mesures proposées restent aussi techniques que complexes Et ” s’évertuent à combattre des symptômes sans jamais s’attaquer à la base du problème “, déplore Greenpeace. Si l’on veut vraiment obtenir des résultats, commente l’ONG, il faut commencer par élever moins d’animaux.

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