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Bourse : oublions le premier semestre au plus vite !

En ce vendredi 2 juillet, le moment est idéal pour dresser le bilan boursier du premier semestre. Un bilan hélas facile à réaliser. Il faudra oublier le premier semestre de 2010 au plus vite !

En ce vendredi 2 juillet, le moment est idéal pour dresser le bilan boursier du premier semestre. Un bilan hélas facile à réaliser. Il faudra oublier le premier semestre de 2010 au plus vite !

Toutes les places boursières ou presque, en effet, ont terminé dans le rouge. La place en queue de peloton, vous vous en doutez, c’est la Bourse grecque, avec un recul de plus de 34 % en six mois. La Grèce est en bonne compagnie puisqu’en avant-dernière place, on retrouve la Bourse espagnole (- 22 %), précédée des places italienne (- 16 %) et portugaise (- 13 %)

Quant à la Bourse de Bruxelles, même si nous n’avons pas subi les attaques des marchés financiers comme tous ces pays du sud de l’Europe, elle a terminé ce premier semestre en baisse de quasiment 5 %. Les raisons de cette dégringolade sont simples : notre indice Bel 20, qui représente les 20 plus grosses valeurs de la Bourse de Bruxelles, reste influencé par les valeurs financières. Celles-ci pèsent encore 20 % de notre indice vedette.

Or, les banques européennes ont été attaquées – pour ne pas dire massacrées – par les marchés financiers en raison de leur exposition aux dettes publiques grecques, portugaises et espagnoles. C’est pourquoi Dexia, par exemple, a perdu un tiers de sa valeur boursière en six mois.

Les valeurs qui ont pu s’en sortir sont avant tout des valeurs de distribution, comme Delhaize et Colruyt (+ 11 % et + 14 %), mais aussi des valeurs refuge comme l’or (+ 13 % en dollars). Quant à ceux qui ont misé sur la monnaie américaine, ils ont eu raison : le billet vert s’est apprécié de 18 % face à l’euro en six mois.

Dans ce contexte plutôt négatif, peu d’experts osent se lancer dans des pronostics. Il faut dire que ces mêmes experts ont eu faux sur toute la ligne dans le passé. La plupart avaient pronostiqué un premier semestre positif malgré la volatilité, et voyaient un second semestre plus en demi-teinte.

In fine, c’est le premier semestre qui est passé au rouge. Et sauf surprise du chef, on ne voit pas sur quoi se baser pour être plus optimiste au second semestre. Décidément, la vie des boursicoteurs n’est plus un long fleuve tranquille.

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