“Pensez-vous que Citibank aurait trompé ses clients pour 0,39 % de bénéfice ?”

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Les conseils de Citibank SA et de trois de ses dirigeants poursuivis devant le tribunal correctionnel de Bruxelles ont cherché à démontrer, vendredi, que les éléments constitutifs des préventions ne sont pas établis.

Dans la première partie des plaidoiries, Me Olivier Klees, avocat de François Staroukine, l’un des deux directeurs juridiques de Citibank, a avancé qu’il ne pouvait être question de blanchiment d’argent puisque la banque n’avait acquis aucun avantage patrimonial de la vente des produits Lehman Brothers. “Pensez-vous que la banque aurait mis en place une véritable stratégie de tromperie envers ses clients pour en retirer un bénéfice qui a été de 0,39 % ?”, s’est exclamé Me Klees.

Citibank et trois de ses dirigeants (José de Peñaranda, administrateur délégué, Bernard Beyens et François Staroukine, deux directeurs juridiques) sont poursuivis pour n’avoir livré que partiellement ou avoir caché intentionnellement des informations à leurs clients quant aux risques de certains produits d’investissement vendus par la banque.

Citibank avait en effet continué à vendre, en 2008, des actions de la banque d’affaires américaine Lehman Brothers alors que cette dernière connaissait une baisse de rating. Plus de 4000 clients avaient perdu environ 131 millions d’euros.

Trends.be, avec Belga

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