Le taux d’épargne des ménages se redresse
Le taux d’épargne des ménages a grimpé à 13,9% au premier trimestre de 2023, sous l’effet de l’indexation annuelle des salaires, effaçant ainsi le net repli observé le trimestre précédent, où il avait chuté à 10,8%, signale vendredi la Banque nationale (BNB). Le taux de marge des entreprises enregistre, lui, un net recul.
Les ménages ont aussi vu leur revenu disponible progresser “vivement” (+4,9%) durant les trois premiers mois de l’année, tandis que leurs dépenses de consommation finale ont augmenté moins sensiblement (+1,2%), faisant gonfler le taux d’épargne. Le taux d’investissement des ménages, qui inclut notamment la construction et la rénovation de logements, se contracte légèrement, passant à 9,8%, contre 10,1% le trimestre précédent.
Le taux de marge des sociétés proche de sa moyenne sur le long terme
Le taux de marge des sociétés non financières accuse, pour sa part, un net recul durant les trois premiers mois de l’année, tombant à 40,9%, contre 43,1% le trimestre précédent.
Il revient ainsi à un niveau proche de sa moyenne de long terme (40,6% en moyenne sur la période 2010-2019, avant la pandémie), note la BNB. Alors que la valeur ajoutée affiche une croissance de 1,4%, l’indexation annuelle des salaires gonfle les rémunérations des salariés (+5,7%), entraînant une forte contraction de l’excédent brut d’exploitation (-3,7%), impactant donc négativement le niveau du taux de marge des sociétés non financières.
Le solde de financement des administrations publiques s’est détérioré
Enfin, le solde de financement des administrations publiques s’est détérioré, affichant un déficit de 5,0% du PIB, contre 4,2% le trimestre précédent. Les recettes diminuent tandis que l’augmentation des impôts indirects ne suffit pas à compenser la baisse significative des impôts directs. La croissance des dépenses s’explique, elle, principalement par l’expansion des prestations sociales en espèces.
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