Kim Jong-Il est mort : les conséquences boursières

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Kim Jong-Il, dont la santé était réputée chancelante depuis des années, est mort samedi. Son fils, Kim Jong-Un, a été désigné pour prendre sa succession. Cet événement a jeté le trouble sur les places boursières mondiales. Revue de détail.

Mort de Kim Jong-Il : les Bourses européennes baissent sous la pression des agences et de la Corée

La semaine a débuté par une baisse pour les Bourses européennes, toujours affectées par la pression croissante des agences de notation, et également déstabilisées, tout comme les marchés asiatiques, par la mort du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il. Paris a ainsi ouvert en recul de 1,01 %, Francfort de 0,88 %, Londres de 0,74 %, Madrid de 0,9 % et Milan de 0,5 %. A Bruxelles, le Bel 20 prenait au contraire 0,12 % peu après 10 h.

En Asie, les marchés ont été très perturbés par l’annonce de la mort du dirigeant nord-coréen. La Bourse de Séoul a fini en baisse de 3,43 % et celle de Tokyo de 1,26 % (lire ci-après).

“L’incertitude monte à cause des inquiétudes sur la direction que prendra la Corée du Nord”, a indiqué Mitsushige Akino chez Ichiyoshi Investment Management. Cette annonce crée en effet une incertitude dans la région et “amènera la situation géopolitique dans l’Asie du Nord-Est en haut de l’agenda”, a estimé pour sa part Terry Pratt, analyste chez IG Markets.

Ces nouvelles craintes viennent s’ajouter à celles déjà élevées sur la zone euro alors que les agences de notation ont une nouvelle fois fait entendre leur voix vendredi soir. Fitch a ainsi abaissé à “négative” la perspective de la note de la France, maintenue à “AAA”, tout en annonçant envisager d’abaisser les notes de six pays (Espagne, Italie, Belgique, Slovénie, Chypre et Irlande).

Moody’s a abaissé de deux crans la note de la Belgique, à “Aa3”, et Standard & Poor’s menace toujours d’abaisser d’un jour à l’autre la note de plusieurs pays “AAA” comme l’Allemagne et la France.

Mort de Kim Jong-Il : à Tokyo : le Nikkei cède 1,26 %

L’indice Nikkei de la Bourse de Tokyo a achevé la journée de lundi en recul de 1,26 %, sur fond de baisse des autres places asiatiques et d’inquiétudes après l’annonce de la mort du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il.

Le décès du n° 1 de la Corée du Nord a été révélé durant la pause de la mi-journée sur le marché tokyoïte. A la reprise en début d’après-midi, l’indice Nikkei 225 des valeurs vedettes s’inscrivait en chute de quelque 115 points avant de se reprendre quelque peu. A la fermeture (6 h GMT), il s’est affiché à 8.296,12 points, soit un recul de 105,60 points (- 1,26 %) par rapport à son cours de fin de journée vendredi.

L’indice élargi Topix de tous les titres du premier tableau a pour sa part décliné de 7,18 points (- 0,99 %), pour finir à 716,38 points. L’activité a été faible, avec seulement 1,44 milliard de titres échangés sur le premier marché.

Parallèlement, le dollar s’inscrivait en tendance haussière vis-à-vis du yen, aux environs de 77,95 yens, du fait d’importants achats de billets verts, les investisseurs se défaisant de devises asiatiques. L’euro se situait pour sa part aux environs de 101,35 yens, relativement stable depuis le début de la journée.

Mort de Kim Jong-Il : les actions chutent à la Bourse de Séoul

L’indice boursier sud-coréen a fortement plongé lundi après l’annonce du décès du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Il. L’indice Kospi a ainsi perdu 4,8 % et l’unité monétaire a chuté de 1,6 %. La Banque centrale de Corée du Sud a, elle, annoncé qu’elle prendrait des mesures si nécessaire pour calmer les marchés.

Trends.be, avec Belga

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