BNP Paribas fait la chasse au gaspi

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Nouveau “serrage de boulons” chez BNP Paribas Fortis. Désormais intégrée au sein du groupe bancaire français, l’ex-Fortis Banque est à la recherche de 200 millions d’euros d’économies supplémentaires par an, d’ici 2014.

Motif de cette chasse au gaspi ? Une structure de coûts trop élevée. S’établissant à 71 %, son cost income ratio, pour parler comme les banquiers (rapport entre les coûts et les revenus) est, selon la banque, supérieur à la moyenne du marché. C’est dans ce contexte que BNP Paribas Fortis cherche à dégager de nouvelles économies de l’ordre de 200 millions par an. Avec comme objectif, donc, de ramener ce coefficient d’efficacité à 65 %.

Pour y parvenir, l’enseigne envisage d’encore mieux maîtriser ses frais généraux (immobilier, informatique, etc.), espérant ainsi dépenser 130 millions d’euros en moins. Le solde (70 millions d’euros) porte sur une limitation du gonflement naturel des frais de personnel, dû notamment à l’inflation. Mais rien n’est fait, précise-t-on du côté de BNP Paribas Fortis où on indique que ce nouveau plan d’économies est toujours en discussion avec les syndicats et que le maintien de l’emploi reste la priorité.

Contrairement à ce qu’on aurait pu croire, cette chasse au gaspillage n’est donc pas liée aux synergies issues de l’intégration de la première banque du pays au sein d’un ensemble plus grand ou aux récents soubresauts boursiers de sa maison mère. Simplement, l’ex-Fortis Banque n’abrite plus le siège d’un grand groupe financier international mais est devenue la filiale d’une grande banque française. Disons-le comme cela…

Sébastien Buron

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