Bitcoin Challenge: cyberattaque au Japon, les cours plongent… j’achète du NEM

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Des hackers ont dérobé l’équivalent de 426 millions d’euros en NEM, une monnaie virtuelle dont le cours plonge instantanément. Je tente un coup de poker et décide d’en acheter.

C’est la plus grande cyberattaque depuis le lancement du bitcoin. La plateforme japonaise Coincheck, spécialisée dans les échanges de monnaies virtuelles, vient de reconnaître s’être fait dérober l’équivalent de 426 millions d’euros.

Une fois de plus, il apparaît clairement que ces plateformes qui pullulent sur Internet sont loin d’être toutes fiables. Heureusement, je ne connaissais pas Coincheck et ne l’ai jamais utilisée. J’apprends que ses dirigeants s’engagent à rembourser les clients lésés. On verra. En attendant, c’est clair, mes placements ne sont pas à l’abri sur ces plateformes douteuses. Je me félicite d’autant plus de mon récent achat: une clé physique qui m’a permis de sécuriser mes précieux bitcoins.

Du côté du Japon et de Coincheck, les pirates ont mis la main sur 500 millions de NEM, une devise voisine du bitcoin qui n’a rien à voir avec la gastronomie asiatique. Le NEM fait partie du top 10 des monnaies virtuelles les plus utilisées, selon le site spécialisé Coinmarketcap, qui référence près de 1.500 crypto-monnaies.

Et si je croquais du NEM?

Dès l’annonce de ce casse virtuel, le cours de plusieurs monnaies virtuelles plonge. Dont celui du NEM, qui est copieusement secoué. Un investisseur en crypto-monnaies avec lequel je suis récemment entré en contact me suggère alors un plan diabolique: et si c’était le moment d’en acheter, justement, du NEM?

A moitié convaincu, mais curieux de tenter une nouvelle expérience, je cherche un moyen d’acquérir une portion de NEM. Mon conseiller du jour me suggère Cryptopia, une plateforme d’échanges néo-zélandaise. Exotique à souhait.

Le temps que je comprenne le fonctionnement du site, je me rends compte que je ne suis pas le seul à avoir eu cette idée sournoise, qui consiste finalement à profiter de la cyberattaque et de la chute du cours pour acquérir à vil prix la monnaie virtuelle ciblée par les pirates. Le cours du NEM est en effet en train de reprendre du poil de la bête, ce qui pourrait être le signe d’une nouvelle fièvre acheteuse autour de la devise virtuelle.

Il ne faut plus tarder. Mais je ne veux pas non plus mettre trop de billes dans cette opération. Je décide d’échanger 0,02 bitcoin (soit un peu moins de 200 euros au moment de l’achat) contre cette étrange devise à l’accent thaïlandais. Me voilà propriétaire de 226 NEM.

Vous pouvez suivre en temps réel l’évolution de mon portefeuille virtuel.

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