3 questions à

© Ph. Cornet

Noé Preszow, musicien bruxellois

Vous sortez un premier EP de quatre chansons, ” Ça ne saurait tarder “, sous le label parisien Tôt ou Tard qui produit Vincent Delerm, Dick Annegarn, Thomas Fersen. Comment avez-vous été signé là?

Je suis Bruxellois, j’ai 26 ans mais pas de connexion particulière dans le milieu parisien de la musique. J’ai donc suivi la filière classique qui consiste à envoyer quelques maquettes de morceaux sur l’e-mail de Tôt ou Tard. Et cela a fonctionné.

D’où viennent vos chansons?

Très jeune, j’ai dû écrire quelques centaines de titres dans ma chambre en version guitare et voix. J’y explorais mes pensées persos, mes racines familiales de l’est de l’Europe, avec un amour pour Dylan dont je me suis mis à traduire les textes. Il s’agit de quelqu’un d’important pour moi, à l’instar de Dick Annegarn.

Les nouveaux morceaux sont-ils autobiographiques?

Oui, d’une certaine manière, mais pas strictement. J’ai longtemps été obsédé par l’écriture à la première personne mais j’ai également été influencé par ma découverte de la poésie, par exemple celle de William Cliff ou de Guy Goffette. Mon écriture est urbaine parce que je travaille ici à Bruxelles, mais j’ai trouvé un endroit en Ardèche où je peux me vider la tête.

EP distribué par Pias, disponible uniquement en digital.

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