2017 : l’année de tous les exploits

Justin Thomas serre la main d'un revenant, Tiger Woods, lors du Hero World Challenge de décembre, aux Bahamas. © REUTERS

Le cru 2017 a été fertile en événements sur les greens. Petit regard dans le rétroviseur pour évoquer les grands moments de ce millésime sur le circuit professionnel.

Joueur de l’année : Justin Thomas

A 24 ans, le champion de Louisville est entré dans une nouvelle dimension. Lauréat de son premier Grand Chelem lors du PGA Championship, il a également remporté quatre autres tournois sur le circuit américain et touché le fameux chèque de 10 millions de dollars réservé au vainqueur de la FedEx Cup, bouquet final de la saison US. Joueur doué, complet et charismatique, Justin Thomas symbolise, avec Dustin Johnson, Jordan Spieth, Brooks Koepka ou Rickie Fowler, la nouvelle force de frappe du golf américain qui a gagné, en 2017, trois des quatre levées du Grand Chelem.

La victoire de l’année : Sergio Garcia

En s’adjugeant son premier tournoi du Grand Chelem lors du Masters d’Augusta, Sergio Garcia a enfin exorcisé ses vieux démons. Depuis ses débuts professionnels en 1999, l’Espagnol courait désespérément derrière cette consécration. Lors des 74 Majors auxquels il avait participé, il avait collectionné les places d’honneur (22 top 10) sans jamais remporter la victoire. A 37 ans, il a enfin vaincu le signe indien. Voilà qui pourrait donner des idées à Rickie Fowler, Lee Westwood ou Ian Poulter qui, à l’instar de Colin Montgomerie ou Luke Donald, n’ont jamais soulevé le moindre trophée majeur durant leur carrière.

Le joueur belge de l’année : Thomas Pieters

Certes, le champion anversois n’a pas remporté, en 2017, le moindre titre. Mais en terminant deuxième du tournoi de Los Angeles, quatrième du WGC Bridgestone Invitational et du Masters et cinquième du WGC de Mexico, il s’est solidement installé en haut de l’affiche. En juillet dernier, il a même fait son entrée dans le top 25 mondial, le meilleur classement de l’histoire pour un joueur belge. En 2018, Thomas Pieters espère poursuivre sur sa lancée. Il en a les moyens, surtout s’il parvient à canaliser son énergie et son perfectionnisme. Soulignons également les très belles saisons de Nicolas Colsaerts (troisième à Wentworth et deuxième au Turkish Airlines Open) et de Thomas Detry (impressionnant de régularité pour sa première saison sur l’European Tour).

Thomas Pieters
Thomas Pieters© REUTERS

La déception de l’année : Rory McIlroy

Diminué par une blessure aux côtes, le joueur nord-irlandais a signé l’une des plus mauvaises saisons de sa carrière. Contraint d’alléger son calendrier pour se soigner, il a même fait l’impasse sur les derniers tournois de la saison et a rétrogradé à la 10e place du ranking mondial. On se gardera de parler de déclin, tant l’ancien n°1 mondial a du talent plein le swing. Il reste que son dernier titre dans un tournoi du Grand Chelem date désormais de 2014. Cela commence à faire long. Avec la Ryder Cup en point de mire, Rory compte bien remettre les pendules à son heure en 2018. Il reprendra du service au tournoi d’Abu Dhabi.

L’espoir de l’année : Tiger Woods

A 42 ans, avec 14 sacres du Grand Chelem dans ses vitrines, le ” Tigre ” n’est évidemment plus un espoir ! Mais l’ancien n°1 mondial revient de tellement loin qu’il illusionne la planète golf comme un débutant. Plutôt convaincant en décembre lors de son tournoi de reprise aux Bahamas, où il a affiché son ambition, il espère secrètement retrouver son meilleur niveau en 2018. Enfin guéri de ses douleurs récurrentes au dos, il rêve même de frapper un grand coup début avril, lors du Masters d’Augusta, son tournoi préféré. Après tout, Jack Nicklaus a remporté cette même épreuve à l’âge de 46 ans !

Rory McIlroy avec Sergio Garcia lors du Master d'Augusta, en avril.
Rory McIlroy avec Sergio Garcia lors du Master d’Augusta, en avril.© BELGA IMAGE

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