Une start-up américaine créée par un Belge lève 1,7 million de dollars

Simon Wijckmans, fondateur et CEO de c/side. © C/side

La start-up c/side, basée à San Francisco, lève 1,7 million de dollars lors de son lancement. Cette société de cybersécurité est spécialisée sur les entreprises qui utilisent de nombreux scripts tiers. Son fondateur est le Belge Simon Wijckmans.

Le capital est apporté par le fonds américain Scribble Ventures, ainsi que par Roar Ventures et de nombreux business angels ayant une expérience dans des entreprises de renom telles que Github, Vercel, Tesla et Twilio. C/side utilisera cet argent pour poursuivre le développement de son produit et faire ses premiers pas sur le marché.

La start-up, spécialisée dans la cybersécurité, innove en matière de technologie pour rendre les entreprises plus résistantes aux attaques de la chaîne d’approvisionnement en ligne. L’infrastructure informatique des entreprises est vulnérable dans les processus en ligne avec des tiers, comme les outils d’analyse en ligne, les logiciels pour gérer les messages d’erreur ou la publicité sur site. Des scripts sont utilisés à cet effet, qui sont des softwares de programmation simples permettant d’automatiser des tâches de gestion. Pour les cybercriminels, ces scripts sont souvent une faiblesse, car ils leur fournissent des informations auxquelles ils ne devraient pas avoir accès.

C’est ce problème que c/side vise avec sa plateforme. Le fondateur Simon Wijckmans qualifie la situation actuelle de “champ de mines en matière de sécurité” et de “risque financier pour les entreprises”. “Cela peut paraître ambitieux, mais nous voulons éliminer les attaques de navigateur et rendre la sécurité sur le web plus conviviale et accessible à toutes les entreprises en ligne, petites et grandes”, explique Simon Wijckmans.

Cet autodidacte a quitté la Belgique il y a un certain temps et, grâce à l’autoformation nécessaire, il a construit sa carrière, principalement à partir de Londres. Il a travaillé pour de grandes entreprises telles que Microsoft, Cloudflare et Vercel. C’est après avoir quitté cette dernière société américaine active dans le cloud que Simon Wijckmans a commencé à réfléchir à une idée d’entreprise pour sa première start-up. C/side est donc une entreprise américaine dont le PDG belge vit à Londres et se rend à San Francisco toutes les six à huit semaines.

Offre payante

L’argent récolté servira à embaucher deux nouvelles personnes et à poursuivre le développement de la plateforme. Aujourd’hui, seule la version bêta de l’offre gratuite est disponible sur le marché. D’ici la fin du mois de juin, une offre payante pour les entreprises devrait également voir le jour. Les clients sont généralement des entreprises qui effectuent de nombreuses transactions en ligne ou qui utilisent beaucoup de scripts. Il s’agit par exemple d’entreprises d’e-commerce, mais aussi de marques de médias qui utilisent des scripts de tiers pour la publicité en ligne.

Le fait que la plateforme de c/side rende les entreprises plus sûres contre les fuites via des scripts tiers n’est d’ailleurs que la moitié de l’histoire. La start-up utilise également des logiciels pour améliorer de 30% le fonctionnement des sites web. Elle y parvient grâce à l’intelligence artificielle (IA).

Outre le fondateur, l’équipe se compose d’une poignée d’employés permanents, principalement des développeurs de logiciels, et d’autant d’indépendants. L’équipe travaille entièrement à distance, avec du personnel aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Belgique et en Espagne. Son parcours personnel a également incité Simon Wijckmans à s’ouvrir explicitement aux jeunes talents qui n’ont pas reçu une éducation classique : “L’âge, la manière dont les compétences ont été acquises et le lieu de travail ne doivent pas être des obstacles au développement personnel.”

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