Microsoft Belgique revigoré

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Le département le plus touché, l’an dernier, fut le portail MSN, frappé de plein fouet par l’effondrement des revenus publicitaires. La vague de licenciements de 2009 ne serait cependant plus qu’un mauvais souvenir.

Cet été, des rumeurs portant sur plusieurs centaines de licenciements à travers le monde ont circulé à Redmond, fief de Microsoft. Une perspective sans commune mesure avec les plus de 5.000 licenciements de 2009, mais qui pourrait indiquer que le géant du logiciel n’aurait pas fini son travail d’ajustement.

Parallèlement, au niveau local, on apprenait récemment la suppression d’un poste public affairs dédié à la responsabilité sociétale de l’entreprise. Pas de quoi faire trembler la multinationale mais assez pour alimenter des conjectures sur d’éventuelles nouvelles réductions de personnel dans la filiale belge.

L’année 2009 avait en effet été marquée par une vague de licenciements affectant une petite vingtaine de personnes. Le département le plus touché fut le portail MSN, frappé de plein fouet par l’effondrement des revenus publicitaires. Lors de son exercice fiscal de juin 2008 à juin 2009, Microsoft Belgique a en effet remercié 26 personnes (sur un effectif d’un peu plus de 300 employés), un record pour le “meilleur employeur de Belgique” (encore en 2009), qui avait toujours connu une spirale ascendante.

Phillip Vandervoort, son country manager, clame que l’épisode difficile est bel et bien terminé : “Il est toujours nécessaire de procéder à des réajustements sur un marché aussi dynamique que le nôtre, mais ces 12 derniers mois, nous avons engagé beaucoup plus que nous n’avons licencié.” Les effectifs sont entre-temps passés de 315 à 326 personnes. Et la filiale cherche à recruter 25 candidats : “Comparé à d’autres acteurs du secteur informatique, nous avons très bien traversé cette crise.”

2009 n’a finalement pas été une annus horribilis, avec une progression à la fois du chiffre d’affaires et des bénéfices, tandis que 2010 serait “excellente” d’après Phillip Vandervoort.

Olivier Fabes

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