Belgacom SA est enterrée au profit de Proximus SA. Retour en 7 tweets sur une assemblée générale des actionnaires qualifiée d'” historique “.
La dernière assemblée générale des actionnaires de Belgacom s’est déroulée ce mercredi matin. La dernière ? Et oui, la prochaine assemblée générale se fera sous la bannière Proximus.
Le président de conseil d’administration Stefaan De Clerck en a profité pour remercier Jo Cornu, qui quitte le CA de l’opérateur.
La CEO Dominique Leroy s’est félicité des performances de l’entreprise, qui affiche de bons résultats financiers, mais aussi une légère augmentation de ses parts de marché. Proximus confirme son statut de leader (avec Telenet, numéro un du côté flamand) du marché des télécoms belge.
La patronne de Proximus a confirmé son objectif de retour à la croissance en 2016, après plusieurs années de recul du chiffre d’affaires.
Les fantômes du passé ont brièvement resurgi à l’AG. La décharge n’a pas été accordée à Didier Bellens, ancien CEO de Belgacom, débarqué par l’Etat belge. Explication du président du CA Stefaan De Clerck : l’entreprise attend le dénouement des deux procédures judiciaires en cours pour se prononcer. Didier Bellens est inquiété dans le cadre d’une procédure pénale pour la vente d’un immeuble appartenant à Belgacom à Mons (ce qui n’avait pourtant à l’époque pas empêché le CA de lui renouveler sa confiance). Il a également attaqué Belgacom suite à son licenciement fin 2013 pour des propos tenus à l’égard de l’actionnaire majoritaire de l’entreprise.
La nouvelle directrice financière Sandrine Dufour a passé une matinée tranquille : aucune question ne lui a été posée.
L’assemblée générale a entériné le changement de nom de l’entreprise. Belgacom, qui était encore la dénomination officielle et statutaire de la société, disparaît définitivement au profit de Proximus SA.
