Ces rendez-vous sont à marquer d’une croix dans votre agenda boursier pour la semaine à venir
1/ Confiance des consommateurs aux États-Unis (mardi)
Donald Trump a sérieusement entamé la confiance des consommateurs américains en début d’année. Celle-ci a encore pris un coup supplémentaire lors du Liberation Day, si bien que l’indice du Conference Board est tombé sous les 90 points, alors qu’il dépassait encore 110 points fin de l’année dernière. C’était même une chute plus marquée que lors du déclenchement de la guerre en Ukraine en 2022.
Mais la situation s’est apaisée ces derniers mois. En août, l’indice avait regagné du terrain pour atteindre 97,4 points. Les prévisions tablent toutefois sur un nouveau recul : la moyenne des estimations anticipe une baisse de 97,4 à 95,8 points. Les récents rapports sur l’emploi aux États-Unis n’ont rien de triomphal, ce qui pourrait à nouveau peser sur la confiance des ménages.
2/ Inflation dans l’Union européenne (mercredi)
L’inflation n’est plus le sujet prioritaire en Europe, mais elle n’en demeure pas moins un indicateur mensuel majeur — et surtout le principal baromètre pour la politique de taux d’intérêt de la BCE. Isabel Schnabel, membre du directoire de la BCE, estime qu’un niveau d’inflation globale de 2 % et une inflation sous-jacente de 2,3 % (hors énergie et alimentation) constituent la cible idéale. Les économistes et stratèges s’attendent cette semaine à un statu quo, voire à une légère progression.
3/ Chômage dans l’Union européenne (jeudi)
Les économies européennes traversent une période difficile depuis un certain temps. La division par deux du taux de chômage au cours de la décennie passée a représenté un vrai succès. Mais depuis l’automne dernier, le chômage repart lentement à la hausse. Cette progression reste toutefois contenue, notamment grâce au cycle de baisse des taux d’intérêt mené par la BCE. La politique du chancelier allemand Merz a redonné de l’optimisme à l’industrie européenne, mais l’instauration par les États-Unis d’un droit de douane de 15 % sur la majorité des produits européens constitue un facteur d’incertitude. Les économistes prévoient donc un taux de chômage stable autour de 6,2 %