Des héros de la première heure

Reconnaissez la main Un important ambassadeur de Tudor n'est autre que... (roulement de tambour)... David Beckham

Ce qui rend les montres si précieuses, c’est l’histoire dont elles sont chargées. L’histoire du modèle Ranger de Tudor se lit comme un roman d’aventures, même 70 ans après la légendaire British North Greenland Expedition.

“L’histoire de la performance humaine, que ce soit dans le sport, la médecine, l’art, l’aventure ou même dans mon propre domaine, la science, n’a pas tendance à suivre une courbe harmonieuse”, explique Alexy Karenowska, chercheuse à l’université d’Oxford. “Souvent, c’est une pente douce, une sorte de progression graduelle, ponctuée d’avancées fortuites spectaculaires. Ou, comme l’a suggéré un jour un homme de manière mémorable, des ‘giant leaps‘. Ces pas de géant redéfinissent le statu quo et donnent à la génération suivante des épaules plus hautes sur lesquelles se tenir fièrement. La British North Greenland Expedition (BNGE), partie le 8 juillet 1952 de Deptford, sur les rives de la Tamise et qui a pris fin en 1954, a certainement été une expédition riche en pas de géant. Le Groenland est de loin la plus grande île du monde: neuf fois plus grande que le Royaume-Uni, elle fait quatre fois la superficie de la mer du Nord. De plus, près de 80% de sa masse terrestre de 2 166 086 kilomètres carrés est recouverte d’une gigantesque couche de glace. Si cette calotte glaciaire fondait, le niveau de la mer mondial monterait de plus de 7,5 mètres. Le parc national au centre de l’île est le plus grand du monde, presque aussi grand que l’Égypte. Et la côte sauvage a une longueur comparable à la circonférence de la terre. Le Groenland est un paysage d’une beauté extraordinaire, mais aussi de conditions extrêmes, avec des températures hivernales qui passent souvent en dessous de 50 degrés Celsius. Le soleil d’été ne se couche jamais et le soleil d’hiver se lève à peine. C’est là, dans l’un des endroits les plus insolites de la planète, en plein optimisme britannique des années 1950, qu’est né avec la BNGE un nouveau type de héros d’après-guerre: l’homme d’action scientifique. En effet, l’objectif de la British North Greenland Expedition, dirigée par le commandant James Simpson de la Royal Navy, était de mener de nouvelles études approfondies en géophysique, métrologie, radiophysique, glaciologie et physiologie, et d’expérimenter des techniques et des équipements susceptibles d’améliorer le travail des scientifiques et du personnel de service dans les conditions polaires. Le second de Simpson était Richard Hamilton, un physicien et météorologue formé à Oxford et vétéran d’une précédente expédition au Groenland dans les années trente du siècle précédent. Au total, l’équipe de l’expédition comptait 30 hommes, parmi lesquels le personnel de la flotte royale et marchande et des scientifiques civils. Tous portaient une Oyster Prince au poignet, pour recueillir les données de performance en conditions extrêmes de ce premier modèle de montre automatique et étanche de Tudor.”

Le boucher de Gallipoli

“La British North Greenland Expedition était une aventure très singulière ; c’était la première grande expédition polaire entreprise par la Grande-Bretagne depuis la Seconde Guerre mondiale et l’une des plus ambitieuses et importantes expéditions scientifiques terrestres de l’époque. L’expédition bénéficiait du soutien de la reine Elizabeth II et de Winston Churchill, et il ne fait aucun doute que la conception qu’avait ce gentilhomme campagnard de l’Arctique et des hommes qui s’y aventuraient était influencée par sa supervision des Convois de l’Arctique pendant la Seconde Guerre mondiale et par les 3 000 braves militaires qui ont perdu la vie dans les eaux glacées. La British North Greenland Expedition était en effet riche en nouveautés. L’utilisation révolutionnaire d’avions pour préparer et approvisionner l’expédition était d’une telle envergure qu’elle surpassait, en prouesses physiques et en ambition, tout voyage dans l’hémisphère nord entrepris jusque-là. Les armées britannique et danoise, la RAF et l’US Air Force ont également apporté une aide précieuse. En plus des centaines de tonnes de fret maritime, dont un peu plus de 2,5 kilos de montres-bracelets Tudor, près de 87 tonnes de fournitures et d’équipements ont été largués depuis les airs pour aider l’équipe à l’arrivée et lui permettre de construire sa base sur la glace, très pertinemment baptisée North Ice. Le ravitaillement aérien ininterrompu pour les activités de recherche a permis de transmettre à une vitesse sans précédent les données et actualités aux unités de soutien basées au Royaume-Uni. L’équipe effectuait des mesures sismiques et gravimétriques qui ont conduit à une nouvelle compréhension de l’extraordinaire géologie de l’île et ont fourni pour la première fois des informations sur l’épaisseur de l’énorme calotte glaciaire. Par ailleurs, l’expédition a permis d’obtenir des mesures précises de la température et de faire des observations météorologiques faisant jaillir l’intérêt pour le domaine à l’époque émergent de la climatologie.” Bref, la British North Greenland Expedition a changé notre vision du monde.

Des tests extrêmes

“Une foule de données concernant les performances de l’Oyster Prince, recueillies par les membres de l’expédition, influencent aujourd’hui encore la marque de montres Tudor”, déclare Christophe Chevalier, porte-parole de Tudor. “Tant les montres d’expédition que les tool watches doivent être très résistantes. La BNGE a suscité chez Tudor une sorte de conscience qu’une montre n’est jamais trop robuste. Notre intention en donnant des montres aux membres de l’expédition n’était pas purement publicitaire, nous voulions aller au bout du processus pour créer une sorte de base scientifique de tests extrêmes sur le terrain.” Les données récoltées à l’époque influencent aujourd’hui encore la conception des montres. Tous les modèles Ranger ultérieurs sont basés sur le concept de la montre d’expédition: un outil robuste, pratique et abordable.

www.tudorwatch.com

70 ans plus tard

À l’occasion du 70e anniversaire de la British North Greenland Expedition, Tudor présente un nouveau modèle Ranger (39 mm) doté d’un mouvement de manufacture MT5402 avec un spiral en silicium antimagnétique et une réserve de marche de 70 heures, ce qui en fait une montre “week-end proof“. On peut donc retirer sa montre Ranger le vendredi soir et la remettre au poignet le lundi matin sans avoir à la remonter ou à la remettre à l’heure. Tudor fournit la montre avec un choix entre trois bracelets: un bracelet jacquard NATO vert olive avec des rayures rouges et beiges, un bracelet hybride en caoutchouc et cuir et un bracelet en acier avec un fermoir à réglage rapide “T-fit”. Ce système offre cinq microréglages rapides et un réglage de la longueur jusqu’à 8 mm, sans avoir recours à des outils. Pratique quand il fait chaud et que votre poignet est un peu gonflé.

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