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Le secteur belge de l’événementiel organise plus de 77 000 événements par an. Les entreprises souhaitent entretenir des contacts avec leurs clients, leurs partenaires et leurs employés lors de salons, de conférences et de séminaires.
À l’instar d’autres secteurs, celui de l’événementiel doit devenir plus durable. Et ce n’est pas une tâche facile, étant donné la nature temporaire des événements. Michel Van Camp (New Balls Please/Event Confédération) et Kris De Saedeleir (DS Textile Group) expliquent comment le secteur s’y prend pour réduire son empreinte écologique.
Dans quelle mesure les clients ont-ils des attentes en matière de durabilité ?
« L’accent mis sur l’ESG et les objectifs de développement durable joue un rôle croissant dans les appels d’offres pour les événements, surtout chez les multinationales », remarque Michel Van Camp, directeur général de l’agence événementielle New Balls Please. « Malheureusement, je constate que lors de l’évaluation finale des offres, le prix reste souvent l’argument décisif, au détriment des efforts en matière de durabilité. »

« Les exploitants de grands complexes ont déjà adapté leur infrastructure pour la rendre moins énergivore », ajoute Kris De Saedeleir de DS Textile Group, qui fournit notamment des moquettes pour les salons et les événements. « Ils attendent de leurs fournisseurs qu’ils fassent davantage d’efforts. Les responsables de la durabilité de la Frankfurter Messe ou du RAI Amsterdam, par exemple, sont en train de déployer le reporting CSRD. Aussi les clients sont-ils de plus en plus nombreux à s’informer, notamment sur les émissions de CO2 par mètre carré de moquette. Nous devons être en mesure de démontrer nos efforts en matière de développement durable par le biais d’un label officiel “cradle-to-cradle” (en circuit fermé) ou d’une certification ISO. »
Michel, vous êtes aussi administrateur de la fédération sectorielle Event Confederation. Quelles mesures prenez-vous pour rendre vos activités plus durables ?
Michel Van Camp : « En tant que secteur, nous prenons de nombreuses initiatives tant pour développer des concepts plus durables que pour rendre l’organisation pratique plus écologique. Logiquement, nous évitons ou traitons les déchets, nous travaillons autant que possible avec des matériaux réutilisables et nous essayons d’estimer au mieux les quantités nécessaires pour le catering. Cependant, le “no show” reste le plus gros problème : régulièrement, jusqu’à 30 % des invités s’inscrivent mais ne se présentent pas… cela représente beaucoup de matériel, d’impression, de restauration et de transport commandés inutilement. Si nous parvenons à réduire encore le “no show”, cela représentera un gain considérable en termes de durabilité. »
Kris, comment pouvez-vous améliorer votre durabilité en tant que fabricant de tapis ?
Kris De Saedeleir: « Pour notre entreprise textile familiale, la démarche implique d’utiliser des énergies renouvelables et de rendre nos produits aussi durables que possible. Un tapis événementiel est encore souvent à usage unique. Mais nos produits sont conçus pour être recyclables au maximum. Nous avons plus de 20 ans d’expérience dans ce domaine. En outre, par l’intermédiaire de notre filiale Cover Flooring, nous proposons aussi des solutions pour collecter les moquettes usagées en vue de leur recyclage. »

Quelles solutions voyez-vous pour réduire davantage encore l’impact écologique du secteur ?
Michel Van Camp: « La solution réside pour moi dans des collaborations à plus long terme. Avec ING, par exemple, nous collaborons sur une période de trois ans. Cela permet de réutiliser au maximum les concepts et les matériaux. Un bon exemple est la série de 16 événements régionaux que la banque a organisée pour ses clients Private Banking. L’échelle réduite a permis de limiter le matériel, de réutiliser le décor à chaque fois et de réduire les distances parcourues par les clients. Ce concept a été une réussite sur tous les plans. »
Kris De Saedeleir: « L’évolution du secteur chimique vers des matières premières biosourcées est prometteuse. L’avenir est peut-être aux moquettes fabriquées à partir de biopolymères, qui sont biodégradables. Dès 2009, nous avons prouvé qu’il était possible de fabriquer une moquette robuste à partir de ces biopolymères. Mais pour l’instant, il y a trop peu de matières premières disponibles pour lancer une production de qualité à grande échelle. Par conséquent, cette moquette est encore trop chère. La conclusion est que tout le monde veut devenir plus durable, mais à la seule condition que l’alternative ne soit pas plus chère que le produit traditionnel. »
« La durabilité : le choix du bon sens »

« Lorsqu’il s’agit de secteurs à forte empreinte carbone, on pense souvent au secteur automobile, à la sidérurgie ou à la cimenterie. Mais le vaste secteur de l’événementiel a lui aussi une empreinte importante. Toute organisation doit donc s’efforcer de rendre son activité plus durable, qu’elle émette beaucoup de CO2 ou non. »
« La durabilité n’implique pas nécessairement des investissements gigantesques. Avec du bon sens et de la créativité, une entreprise peut déjà aller loin. Il en va de même pour les événements : ils peuvent être organisés de manière à ce que les invités n’aient pas à faire de grands trajets. La restauration peut être plus saisonnière et en chaîne courte. Des concepts modulaires et réutilisables permettent d’optimiser la logistique et de réduire les coûts. »
« La durabilité n’est peut-être plus une priorité politique aujourd’hui, mais les entreprises ont toujours une responsabilité importante vis-à-vis de leurs clients et de la société. En attachant de l’importance à un modèle d’entreprise plus durable, les entreprises font preuve de leadership dans leur secteur et garantissent la pérennité et la résilience de leurs activités. La durabilité n’est pas une tendance mais une évolution nécessaire. Et, comme toujours, chaque petit pas en avant est un pas dans la bonne direction. »
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