Au service des entreprises exportatrices
La neuvième édition du Baromètre des exportateurs confirme le regain de confiance des entreprises dans le climat économique mondial amorcé l’an dernier et qui se traduit par des ambitions à la grande exportation où Credendo peut les accompagner.
Notre rôle est triple : d’abord la prévention, ensuite la couverture du risque, et enfin l’indemnisation d’un dommage éventuel.
Selon le neuvième baromètre Credendo/Trends-Tendances, les entreprises exportatrices ont retrouvé des couleurs. En témoigne l’indice de confiance qui cette année s’affiche à 6,1 points sur une échelle de 10. Soit le meilleur résultat enregistré depuis 2017 (6,3). Une bonne nouvelle qu’analyse Nabil Jijakli, Deputy CEO de l’assureur-crédit Credendo : « Cet indice de confiance qui se rétablit souligne la résilience des entreprises face aux crises auxquelles elles ont été confrontées ces dernières années, et ce, malgré des freins à l’exportation toujours présents, tels que les coûts de production ou les risques géopolitiques. »
En quête de croissance
Pour 80 % des répondants, les principaux marchés à l’exportation sont les pays limitrophes, suivis du reste de l’Union européenne. « C’est compréhensible », poursuit Nabil Jijakli, « les entreprises renforcent d’abord leurs positions sur des marchés proches avant d’envisager de partir à la grande exportation, hors Europe. On observe d’ailleurs que les résultats sont stables d’année en année tant pour les exportations vers les pays limitrophes que vers les pays à la grande exportation, comme l’Asie, le Moyen-Orient et l’Afrique. »
Des marchés réputés plus difficiles mais également des marchés émergents et en croissance où nos entreprises peuvent se développer. À condition de ne pas y aller à l’aveugle et de bien évaluer les risques. C’est ici que Credendo intervient en fournissant aux entreprises exportatrices des ratings pour les différents pays et les différentes régions du monde, en analysant les risques à court terme (moins de deux ans) ainsi qu’à moyen et long termes (au-delà de deux ans).
Le risque politique désigne la probabilité qu’un événement de force majeure se produise.
Se prémunir contre les risques
« Les entreprises sont globalement toutes confrontées aux mêmes risques, à savoir les factures impayées, les dommages liés aux guerres, les catastrophes naturelles, les expropriations, etc. », détaille Nabil Jijakli. « Dans le baromètre ce ne sont pas moins de 4 entreprises sur 10 (43 %) qui ont subi des pertes dues à des factures impayées et 3 sur 10 des dommages liés aux conflits et catastrophes naturelles (33 %). Quant aux autres risques, tels que la variation des taux de change, la rupture arbitraire du contrat ou l’impossibilité de transférer de l’argent, ce sont des risques qui peuvent être accentués quand on va à la grande exportation. »
Parmi ces risques, le risque politique peut revêtir différentes formes, comme nous l’expose Pascaline della Faille, Country and Sector Risk Manager chez Credendo : « Le risque politique désigne la probabilité qu’un évènement de force majeure se produise, tel qu’une pénurie de devises, une guerre, des sanctions internationales de vaste portée, une catastrophe naturelle ou un fait du prince. Le risque politique à court terme mesure la liquidité d’un pays ainsi que sa situation politique et institutionnelle et sa vulnérabilité aux catastrophes naturelles. Le risque politique à long terme représente la solvabilité d’un pays, c’est-à-dire sa capacité à rembourser ses obligations extérieures à long terme, en tenant compte de sa situation économique, financière, politique et institutionnelle ainsi que de sa vulnérabilité aux catastrophes naturelles. »
Les entreprises peuvent se prémunir contre ces risques en demandant un paiement à l’avance à 100 %, une garantie bancaire ou une assurance-crédit. Credendo, en tant qu’assureur-crédit, couvre ainsi le risque de non-paiement pour les clients qui sont assurés ainsi que le risque de résiliation de contrat lorsque l’entreprise a déjà engagé des coûts et des investissements qui pourraient se traduire en pertes.
Le rôle de l’assureur-crédit
« Nous jouons d’abord un rôle préventif », explique Nabil Jijakli, « en fournissant une analyse des risques pour les différents pays et en leur octroyant un rating. Nous effectuons une analyse du risque politique ainsi que du risque commercial. Ensuite, nous accompagnons l’entreprise avec différents produits. »
« Le produit principal est l’assurance-crédit contre le risque de non-paiement et/ou de résiliation du contrat. Nous pouvons également couvrir un investissement à l’étranger lorsqu’une entreprise décide, par exemple, d’y implanter une usine. Nous pouvons aussi participer au financement d’une transaction par le biais de nos garanties financières. En outre, nous pouvons aussi fournir des solutions de financement direct. Enfin, lorsqu’il y a un dommage, nous indemnisons l’entreprise assurée. »
Retrouvez les notations de risques de chaque pays sur le site internet de Credendo.
