Osez tout demander à votre notaire : une campagne décalée qui dépoussière la profession

Dans une vidéo audacieuse, la Fédération des notaires (Fednot) veut briser l’image d’une profession guindée et distante des citoyens. Elle veut rappeler que les notaires sont là pour répondre à toutes les questions — même les plus osées et inattendues — et ce, dans un cadre bien plus convivial que leur étude.

Depuis le 21 avril, la nouvelle campagne d’image de la Fédération du notariat (Fednot) intitulée NOT SO FREQUENTLY ASKED QUESTIONS (Questions pas si fréquemment posées) bat son plein. Diffusée à la télévision, en ligne et sur les réseaux sociaux, elle met en scène des questions parfois cocasses, souvent intimes, mais toujours vraies, posées quotidiennement aux notaires, avec une fin très touchante qu’on vous laisse le plaisir de découvrir ici. Exemples parmi d’autres : “Peut-on déshériter sa propre fille ?”, “créer son entreprise avec des bitcoins ?”, “acheter un manège au Canada si on emprunte en Belgique“, ou même “se marier avec son amoureux virtuel?”. 

Rôle de proximité

Pour cette campagne décalée, Fednot s’est associée à l’agence de communication AKQA. Son slogan : « Le notaire ? Clairement. »  Son objectif est de mettre en évidence le rôle social et de proximité de la profession notariale, alors que chaque année, quelque 3,5 millions de personnes se rendent dans une étude. Avec, en toile de fond, un message simple : aucune question n’est trop gênante ou trop marginale quand il s’agit de moments-clés de la vie: mariage, succession, achat immobilier ou création d’entreprise.

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« Nous recevons tous les jours des questions sur des sujets souvent complexes qui empêchent parfois littéralement les gens de dormir », explique Anne Wuilquot, notaire et Présidente de Fednot. « Certaines questions sont parfois très surprenantes. Chaque personne qui s’adresse à nous cherche des solutions à sa situation spécifique. L’idée que nous traiterions des cas standardisés est tout simplement absurde. Nous aidons par des conseils sur mesure dans les domaines de la famille, des affaires et du logement, entre autres. »

Des rencontres autour d’un café

Mais la campagne ne s’arrête pas là. En juin, trois « Cafés Le Notaire » ouvriront leurs portes à Bruxelles, Liège et Mons. L’idée est de permettre aux citoyens de poser leurs questions dans une ambiance détendue autour d’un café ou d’une bière, servis par les notaires eux-mêmes. À Bruxelles, rendez-vous est fixé le 10 juin au Bistro de la Woluwe. À Liège, le 23 juin à la Brasserie Toussaint. Une date à Mons sera bientôt annoncée.

« Nous voulions sortir de l’austérité supposée de la profession », explique Jan Sap, CEO de Fednot. Et de rappeler que les études notariales sont présentes dans tous les quartiers de Belgique et que 70 % des Belges se disent satisfaits des conseils reçus. Par cette initiative originale, la Fédération des Notaires veut souligner une réalité trop peu connue : le notaire est un acteur de proximité, souvent le premier confident de ceux qui cherchent à sécuriser leur avenir. Même (et surtout) quand leurs questions sortent des sentiers battus.

Les réponses aux questions peu fréquentes sont également disponibles sur www.notaire.be sous la forme d’interviews vidéo avec des notaires.  

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