Même si l’accès à l’enseignement obligatoire est gratuit en Belgique, l’étudiant du supérieur doit payer un droit d’inscription fixé annuellement par la Fédération Wallonie-Bruxelles, pour la partie francophone du pays.
Celui-ci dépend du type d’enseignement (universitaire, supérieur non-universitaire ou supérieur artistique) et du statut de l’étudiant (boursier, non-boursier, de condition modeste¿). Mais pour accéder à l’université , en plus de ce minerval dont son montant s’élève à 835 euros pour l’année académique 2013-2014 – pour une année d’études principale donc -, d’autres frais peuvent lui être demandés comme des droits complémentaires aux droits d’inscription normaux, pour le ressortissant d’un État ne faisant pas partie de l’Union européenne, ainsi que des frais afférents aux coûts réels pour les syllabi, photocopies, le matériel spécifique, un voyage pédagogique, etc. À l’ULB, par exemple, pour l’année académique 2013-2014, il est demandé 1.923 euros s’il vient d’un pays en développement (PVD), et 3.845 € s’il provient d’un pays industrialisé, pour le premier cycle (bachelier) et le deuxième cycle de base (master), en ce compris les années préparatoires. La dénomination PVD fait référence à la liste des bénéficiaires de l’aide au développement établie par l’OCDE. Aucun droit complémentaire ne doit être déboursé pour les masters complémentaires et années supplémentaires du deuxième cycle – mais bien 3.845 € s’il provient d’un pays industrialisé – ainsi que pour le troisième cycle (doctorat, formation doctorale) et l’année supplémentaire de troisième cycle. (Belga)