Les responsables RH préfèrent récompenser les prestations que l’ancienneté
De plus en plus de directeurs des ressources humaines ont tendance à attribuer les augmentations sur base des prestations de leurs travailleurs. Une minorité se réfère encore à l’ancienneté.
24% des responsables RH belges prévoient une augmentation des salaires cette année. C’est ce qui apparaît suite à une enquête du cabinet de recrutement Robert Half auprès de 200 DRH.
Les prestations priment
Près de quatre directeurs RH sur dix donnent un salaire plus élevé à leur main d’oeuvre sur base de résultats mesurables de leur performance au travail.
A côté de cela, ils gratifient surtout le travail en équipe, l’attitude professionnelle et la volonté d’apprendre. Aussi, les travailleurs avec un sens des responsabilités ont plus de chance d’obtenir une augmentation. De cette manière, la hausse des coûts salariaux de l’entreprise évoluerait parallèlement à celle de la productivité.
Les responsables RH tiennent moins compte de l’ancienneté des collaborateurs pour offrir une augmentation. Seulement 17 % des répondants le font encore. D’autre part, la période écoulée depuis la dernière augmentation de salaire n’est déterminante que dans 16% des cas.
“Avant, le salaire évoluait proportionnellement à l’ancienneté du collaborateur, mais cette logique a changé au fil des ans. Aujourd’hui, de plus en plus d’entreprises se basent avant tout sur les prestations individuelles, la productivité et les compétences pour justifier l’octroi d’une augmentation salariale. En se dotant d’une politique de rémunération transparente, elles veillent à ce que les collaborateurs comprennent bien les critères influençant l’attribution des augmentations. Cette transparence contribue en outre à la satisfaction globale des employés”, commente Frédérique Bruggeman, Managing Director de Robert Half Belux
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