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Les femmes belges, championnes de la discipline financière

Une récente étude de la société de gestion de crédit Intrum, indique que les femmes belges se montrent nettement plus disciplinées que les hommes dans le paiement de leurs factures et la gestion de leurs dépenses.

Selon une étude récente d‘Intrum, les femmes belges ont une bonne maitrise de leurs dépenses. huit femmes sur dix (80 %) ont payé toutes leurs factures à temps l’année dernière, contre sept hommes sur dix (73 %). Cette différence s’explique en partie par une approche plus prudente de leurs obligations financières. Les chiffres de la société de crédit le confirment, les femmes paient leurs factures impayées 5 % plus rapidement que les hommes.

Des paiements volontairement retardés

Paradoxalement, si les femmes citent plus fréquemment le manque d’argent (42 % contre 16 % des hommes) comme raison d’un retard de paiement, les hommes, sont de leur côté plus enclins à différer volontairement un paiement. Ils espèrent de cette façon éviter toute action d’un créancier. Un quart des hommes (25 %) adopte cette stratégie contre seulement 2 % des femmes. Selon Guy Colpaert, Directeur Général d’Intrum Benelux, « en reportant le paiement d’une facture, le consommateur conserve son argent plus longtemps. En Belgique, les hommes utilisent davantage leurs fournisseurs comme une banque. »

L’analyse de 14.000 factures télécoms par Intrum met aussi en évidence des différences marquées entre hommes et femmes en matière de dettes. Deux fois plus de dossiers sont enregistrés au nom d’un homme, et la valeur moyenne des factures impayées est 17 % plus élevée chez eux. Pourtant, le taux de recouvrement des dettes télécoms est 47 % supérieur chez les femmes, qui optent plus fréquemment pour des plans de remboursement mensuels.

La culpabilité des achats impulsifs

L’étude révèle, par ailleurs, que les achats impulsifs sont plus fréquents chez les femmes (54 %) que chez les hommes (45 %). La gent féminine se laisse notamment influencer par les réseaux sociaux comme Instagram ou TikTok pour réaliser des dépenses incontrôlées. Pourtant, la gestion financière des femmes s’avère plus rigoureuse, en partie en raison d’un facteur psychologique fort : la culpabilité.

Lorsqu’elles dépensent au-delà de leurs moyens, 55 % des femmes se sentent en effet coupables contre seulement 39 % des hommes. Guy Colpaert explique : « La culpabilité pousse à plus de contrôle et d’autorégulation, ce qui peut expliquer pourquoi les femmes réfléchissent plus soigneusement à leurs choix financiers. »

L’étude d’Intrum révèle encore que plus de femmes (66 %) que d’hommes (56 %) possèdent une épargne suffisante pour couvrir une dépense imprévue de 200 euros. Elles sont également plus nombreuses (54 % contre 49 %) à croire en leur capacité à épargner suffisamment pour leur retraite.

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