La voiture de collection, une valeur refuge?

Charly Pohu Journaliste

Certaines voitures de collection battent tous les records dans les ventes publiques. Les ancêtres seraient-elles le bon placement ?

Elle a battu son propre record: une Ferrari 250 GTO s’est vendue aux enchères à 51,7 millions de dollars chez Sotheby’s à New York le 13 novembre. Elle devient ainsi la Ferrari la plus chère du monde. En 2018, une autre 250 GTO s’était vendue 48 millions de dollars, auprès de la même maison d’enchères. Mais le record de la voiture de collection la plus onéreuse reste à battre: en 2022, une Mercedes-Benz 300 SLR Uhlenhaut Coupé s’est vendue pour 135 millions d’euros.

La belle cylindrée de la marque au cheval cabré vendue à lami-novembre date de 1962. Elle a un moteur de 4 litres et une puissance de 390 chevaux. Elle avait notamment participé à une course au Nürburgring et au Mans. Dans ses jeunes années, elle avait changé de propriétaire plusieurs fois, mais elle se trouvait entre les mêmes mains (états-uniennes) depuis 1985.

“Quoi qu’il arrive sur les marchés financiers, une voiture de ce calibre est un objet de collection, une occasion unique pour un collectionneur”, explique Michael Caimano de Sotheby’s. Une œuvre d’art qui “peut être touchée, sentie et entendue”, compare-t-il encore.

C’est un exemple extrême bien sûr. Mais il montre que les voitures de collection ont toujours la cote. Avec le temps, elles ne peuvent que devenir plus rares. Elles peuvent être une valeur refuge dans un contexte d’inflation, de taux d’intérêt et de volatilité. En 15 ans, l’indice HAGI Top a par exemple plus de quadruplé (malgré une baisse de 3% sur l’année).

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