Intérêts reçus: devez-vous payer des impôts ?
Avec la hausse des taux, le compte épargne rapporte à nouveau plus. Mais au-delà de quel seuil d’intérêts reçus faut-il payer des impôts ? Et quand ? Tour d’horizon.
Le 1er janvier dernier, certains se sont réveillés avec deux belles surprises: des intérêts annuels versés sur les comptes d’épargne et pour un montant bien plus élevé qu’en 2023, les banques ayant augmenté les taux de l’épargne.
Des taux divisés en deux parties :
– le taux de base, qui vient d’être versé, et
– la prime de fidélité qui, elle, peut être versée à différents moments de l’année.
L’un peut être plus élevé que l’autre, cela dépend des banques et des comptes. Mais il est bon de souvenir qu’il existe un plafond au-dessus duquel la somme perçue n’est plus exonérée d’impôts: 980 euros.
Ces dernières années, vu le manque de vitalité des taux, cette question se posait moins. Mais depuis 2023, les intérêts perçus sont susceptibles de dépasser plus rapidement ce plafond au-delà duquel un précompte mobilier de 15% doit être payé. Et attention, les intérêts versés ce 1er janvier comptent encore comme un revenu perçu en 2023, en plus des intérêts reçus via la prime de fidélité. S’ils dépassent les 980 euros, il faut donc le mentionner dans la prochaine déclaration d’impôt (à noter que la banque le déclare et retient l’argent à la source si c’est sur un même compte, précise Febelfin.)
En 2024, ce montant passera à 1.020 euros. Mais les taux d’épargne pourraient encore continuer à augmenter : après des semaines sans annonces de hausses, CKV a élevé son taux. De quoi relancer la course ?
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