Deux bons d’État annoncés pour décembre en Belgique: tout ce qu’il faut savoir

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Mailys Chavagne
Mailys Chavagne Journaliste

L’Agence fédérale de la dette émettra deux nouveaux bons d’État le 4 décembre à l’attention des investisseurs particuliers. La période de souscription débutera le 25 novembre prochain.

Une nouvelle campagne de bons d’État arrive en décembre, a annoncé l’Agence fédérale de la dette. Après un bon d’État à un an offrant un coupon brut de 2,75% ainsi qu’un bon d’État à dix ans et son coupon de 2,8%, en septembre dernier, il s’agit cette fois de bons sur 1 an et 8 ans. On ne connaît pas encore les détails relatifs à leur rendement respectif mais ceux-ci devraient être révélés dès ce jeudi 21 novembre.

La période de souscription via les établissements placeurs se déroulera du 25 novembre au 3 décembre 2024 inclus. Pour le service des Grands-Livres, la souscription sera ouverte du 25 novembre au 2 décembre 2024 inclus, avec réception des fonds au plus tard le 3 décembre 2024. Après cette période de souscription, les bons d’État prendront effet à partir du 4 décembre 2024.

Des taux intéressants ailleurs?

La plupart des banques offrent la possibilité de souscrire à ces bons d’État. L’argent est alors placé sur un compte-titres. Reste à savoir si les diverses institutions proposeront une fois de plus leur propre produit afin de relancer la concurrence. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle la dernière émission de bons d’État a été un échec. La plupart des banques et assureurs proposaient en effet des taux plus élevés que celui des bons d’État. “Certaines banques ont été jusqu’à proposer du 3,8% sur des dépôts à terme d’un an”, soulignait Eric Dor.

Cette concurrence reste “de façade”, précise néanmoins Test-Achats. Puisque nombre de clients n’ont pas pu profiter des beaux taux offerts. Ceux-ci étaient en effet réservés à l’argent frais, c’est-à-dire à l’épargne qui n’était pas déjà en compte. “Il est en outre peu probable que les banques réitèrent les bons taux accordés à l’époque”, ajoute encore l’organisation. “En septembre, l’enjeu s’élevait à 22 milliards. Mais cette fois-ci, seuls quelques millions arriveront à échéance. Les banques se battront bien moins pour mettre la main dessus.”

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