Mega : low cost mais pas le moins cher

Thomas 
Coune, 
CEO de Mega
Charly Pohu Journaliste

Un fournisseur d’énergie qui devient aussi provider télécom : une première en Belgique. Mega débarque comme acteur low cost sur le marché, mais ne propose pas l’offre la moins chère.

Mega, connu comme fournisseur d’énergie low cost, se lance dans les télécoms, a-t-il annoncé au début du mois. Avec comme but assumé de casser les prix et de proposer des formu­les moins chères grâce à une digitalisation avancée. Les clients qui achètent déjà de l’énergie chez Mega auront une réduction de 2 euros. L’acteur propose d’ailleurs uniquement des abonnements mobiles et utilise le réseau Orange (comme pour l’énergie, il est un intermédiaire entre le client et le producteur).

Quels sont les prix ? Les abonnements reviennent à 12, 17 et 27 euros, avec des quantités de données mobiles, minutes d’appel et SMS différentes.

Ce qui n’en fait pas le moins cher du marché :
Mobile Vikings (qui utilise le réseau Proximus) propose des abonnements à 10, 15 et 20 euros, pour plus ou moins les mêmes caractéristiques.
Hey! (réseau Orange) propose des formules à 7, 10 et 20 euros.

Mais ce nouvel acteur ne le voit pas comme un problème. “Garantir une plus grande concurrence et des prix plus bas sur le marché belge, comme doit le faire le qua­trième acteur des télécommunications (Digi, nouveau producteur qui doit arriver cette année, Ndlr), nous pouvons le faire aussi. Avec nos prix compétitifs, nous voulons secouer le marché, explique Elsie Van Linthout, porte-parole de Mega. Nous devons éga­lement commencer quel­que part. Il est important que nous proposions des prix qui nous permettent de fonctionner de manière rentable.” Elle n’exclut pas que les prix puissent baisser à l’avenir, pour réagir à l’évolution du marché.

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