Les 7 conseils de ChatGPT pour mieux gérer son budget

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© Image générée par ChatGPT
Mailys Chavagne
Mailys Chavagne Journaliste

Reprendre le contrôle de ses finances demande une certaine discipline. Mais par où commencer? Nous avons demandé à ChatGPT de nous expliquer ce qu’il mettrait en place pour mieux gérer un budget. Voici sa réponse.

« ChatGPT, peux-tu m’aider, me donner des conseils, une stratégie, pour mieux gérer mon budget? » Une question type que de nombreuses personnes ont sans doute déjà posée à la célèbre intelligence artificielle. Sans plus de précision, le bot donnera des pistes classiques. Mais il est également possible d’obtenir des conseils personnalisés. Analyse.

Un plan simple et efficace

Nous soumettons à ChatGPT un cas précis: « Je suis indépendant(e), sans congés payés. Mon salaire varie légèrement chaque mois, mais je gagne en moyenne 2100 euros nets par mois. » Selon lui, un plan entre 5 à 7 étapes suffira pour reprendre en main ses finances.

1. Analyser votre budget, vos revenus et dépenses

Commencez par faire un inventaire précis de vos revenus mensuels, qu’il s’agisse de votre salaire, de revenus locatifs, ou de toute autre source. Notez également toutes vos dépenses sur un mois: fixes (loyer, prêts, assurances) et variables (alimentation, loisirs, transport). « Un outil comme un tableau Excel ou une application de gestion budgétaire peut vous y aider », précise le robot.

Un exemple concret

  • Revenus mensuels nets: 2100 euros
  • Dépenses fixes: ~650 euros (loyer, charges, assurances, épargne-pension, abonnements, hobbys)
  • Dépenses variables: 650 euros (courses, sorties, shopping)

Total des dépenses mensuelles estimées: 1300 euros, ce qui laisse environ 800 euros d’épargne possible chaque mois.

2. Établir un budget réaliste

Si vous estimez dépenser trop, vous pouvez redéfinir votre budget autrement. Un conseil qui revient souvent, c’est de baser ses dépenses sur le principe des 50/30/20. En d’autres termes, vous utilisez la moitié de vos revenus pour les besoins essentiels (logement, courses, transports…). Vous gardez 30% pour vos plaisirs personnels (hobbys, sorties, shopping…). Et enfin, vous mettez 20% de côté pour votre épargne et pour rembourser vos dettes éventuelles. Bien sûr, vous pouvez ajuster ces proportions en fonction de votre situation personnelle.

Un exemple concret

Dans notre exemple, est-ce que nous respectons ces pourcentages? Idéalement, il faudrait investir 1050 euros dans nos besoins primaires. Dans l’exemple, nous dépensons 559 euros pour le loyer, les charges, les transports… et environ 550 euros pour les courses. Soit, un total de 1109 euros. En comptant l’épargne-pension et les assurances dans les besoins primaires, nous sommes donc un peu au-dessus de la norme idéale.

Ensuite, il faudrait dépenser un maximum de 630 euros pour les loisirs, les hobbys et les sorties diverses. Ici, nous dépensons 80 euros pour les hobbys, 11 euros pour les abonnements et environ 100 euros pour les sorties et le shopping. Soit un total de 191 euros. Nous sommes donc bien en dessous de la limite idéale.

Pour l’épargne et les dettes éventuelles, les experts conseillent de mettre 20% de ses revenus de côté. Ici, il faudrait donc garder 420 euros. Dans notre exemple, nous avons 800 euros d’épargne possible, soit bien au-delà des 420 euros recommandés.

3. Optimiser vos dépenses fixes et variables

Il y a toujours moyen d’optimiser ses dépenses afin de les réduire. Vous pouvez par exemple:

  • Réévaluer vos hobbys: si possible, réduire légèrement ce poste pourrait libérer un peu plus de budget. Le but n’étant pas de se priver, bien entendu, mais de poursuivre les activités qui nous plaisent vraiment.
  • Diminuer le budget courses: essayez de planifier vos courses, de faire une liste et de repérer les promotions.
  • Réduire les dépenses superflues: identifiez les postes de dépense que vous pouvez réduire sans sacrifier votre qualité de vie (abonnements non utilisés, sorties trop fréquentes, achats impulsifs). Pour les sorties, fixez un budget hebdomadaire maximal pour garder le contrôle.
Identifiez les postes de dépense que vous pouvez réduire sans sacrifier votre qualité de vie.

Un exemple concret

Dans notre exemple, ce sont surtout les courses qui nous coûtent le plus cher. Il faudra donc agir sur ce poste-là avant toute chose. On peut par exemple mettre fin à nos achats compulsifs, éviter de faire les courses quand on a faim, ne prendre que l’essentiel, planifier notre menu de la semaine à l’avance, faire une liste de courses, comparer les prix, acheter en gros, privilégier les produits de saison, éviter les produits transformés, utiliser une application…

4. Prioriser l’épargne, et penser stratégie avant tout

Une fois que vous avez une rentrée d’argent régulière, mettez en place des virements automatiques vers un (ou plusieurs) compte(s) épargne, afin de vous assurer de respecter vos objectifs financiers.

Si possible, essayez également de constituer un fonds d’urgence, aussi appelé « épargne de précaution », équivalent à 3 à 6 mois de dépenses courantes. Il s’agit d’une somme d’argent mise de côté pour faire face aux dépenses imprévues ou aux situations d’urgence financière. Ce type d’épargne est crucial pour garantir une certaine stabilité financière en cas de coup dur, comme une perte de revenus, des réparations urgentes, ou des frais médicaux imprévus.

Un exemple concret

Dans notre exemple, on devra constituer une réserve d’environ 3900 à 7800 euros. En épargnant 200 à 300 euros par mois, nous pourrions atteindre cet objectif en 1 à 2 ans.

5. Optimiser vos dettes

Optimiser la gestion de ses dettes est essentiel pour préserver sa stabilité financière et réduire le coût global des remboursements. Diverses stratégies sont possibles, le tout est de veiller à ce qu’aucune dette ne s’accumule…

Connaissez-vous l’effet boule de neige? Selon ChatGPT, mieux vaut commencer par rembourser la plus petite dette en premier, puis utilisez l’argent économisé pour rembourser la suivante. Cela crée un effet de motivation.

Si vous avez plusieurs crédits, envisagez de les regrouper en un seul prêt à un taux d’intérêt plus bas. Cela simplifie la gestion et peut réduire le montant total des mensualités. Pensez également au refinancement. En effet, si les taux d’intérêt ont baissé depuis la signature de vos prêts, envisagez de refinancer votre crédit immobilier ou personnel à un taux plus avantageux.

Mais surtout, évitez de créer des dettes supplémentaires! Tenez un budget strict, en suivant les autres conseils donnés plus haut. Ne contractez de nouveaux crédits que si cela est absolument nécessaire.

6. Anticiper, suivre régulièrement et ajuster votre budget

En raison des imprévus, des dépenses variables ou ponctuelles, votre budget peut varier d’un mois à l’autre. Il sera alors nécessaire de garder un œil dessus et de l’ajuster si nécessaire. Ainsi, définissez des objectifs financiers à court, moyen et long terme (acheter une maison, partir en vacances, préparer la retraite). Faites faire des devis, pour connaître le budget dont vous aurez besoin et constituez votre épargne petit à petit. Pour ce faire, il est nécessaire de définir une (ou plusieurs) somme(s) à mettre de côté.

Anticiper pour réduire les imprévus.

Le mot d’ordre: anticiper pour réduire les imprévus. Utilisez par exemple des applications de suivi des dépenses pour repérer les périodes où vos dépenses sont plus élevées et les ajuster. Revoyez votre budget chaque mois et ajustez-le si nécessaire.

Soyez flexible et prêt(e) à modifier vos priorités financières en fonction de vos objectifs de vie ou des imprévus.

7. Explorer des options pour votre statut

Une situation varie en fonction des revenus, du statut et des dépenses de chacun. N’hésitez pas à consulter un conseiller financier ou un spécialiste en législation du travail pour savoir si votre situation peut être optimisée ou si d’autres options de statut pourraient être plus avantageuses, notamment en ce qui concerne la protection sociale.

Un exemple concret

Dans notre exemple, nous ne bénéficions pas de congés payés. Il faut donc en tenir compte. On doit anticiper financièrement nos périodes de repos en épargnant un peu plus les mois précédents pour compenser l’absence de revenus.

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