L’Arizona exauce un voeu de l’horeca

Les boites noir devenues “caisses blanches” seront étendus à tous les secteurs du commerce de détail.

C’était une demande de longue date de la part du secteur de l’horeca : l’extension de la caisse blanche à tout le secteur de l’horeca et à l’ensemble des commerces. Alors qu’ils étaient eux-mêmes soumis à l’obligation d’enregistrer toutes leurs transaction, l’Horeca trouvait anormal que les petits commerces ne soient pas soumis au même régime et puissent faire du noir facilement en cas de paiement cash.

Seules les activités de petite envergure (soit 25.000 euros de chiffre d’affaires annuel) devraient échapper à l’obligation de se doter de ces caisses enregistreuses coûtant quelque 615 euros (465 euros pour l’appareil, 150 de frais d’installation).

“Si on veut rétablir de la concurrence loyale, tout le monde doit être connecté à cette caisse blanche”, explique Mathieu Léonard, président de la fédération horeca bruxelloise. “Il n’y a pas de raison que certains paient les impôts et la TVA et que d’autres en soit exemptés.”

Un bémol peut-être l’absence de baisse de cette même TVA. Une baisse qui était demandée depuis des mois par le secteur. “C’était le seul moyen pour nous de subir un électrochoc fiscal positif”, regrette le président qui souhaitait voir le taux de TVA des boissons alcoolisées aligné sur les plats vendus à l’intérieur des restaurants.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Partner Content