Quel est le salaire moyen en Belgique? Quel secteur rémunère le mieux? (infographies)
Statbel s’est penché sur les salaires des Belges travaillant à temps plein. L’enquête a été menée sur plus de 125 000 travailleurs. Voici ce que l’on gagne en moyenne en Belgique.
Un travailleur occupé à temps plein a gagné 3.886 euros en moyenne en 2021, ressort-il des nouveaux résultats publiés mercredi par Statbel, sur base d’une enquête sur les salaires menée auprès de plus de 125.000 personnes.
Le salaire médian s’élevait quant à lui à 3.507 euros brut par mois, ce qui signifie que 50% des travailleurs gagnent moins de 3.507 euros, alors que l’autre moitié reçoit un salaire supérieur à ce montant. L’âge influence notamment le salaire à la hausse, selon les données de l’office belge de statistiques, avec un point d’inflexion autour de 40 ans.
183% en plus
Cet effet se fait toutefois surtout ressentir chez les employés. Ainsi, les employés de 60 ans et plus gagnent 183% de plus que les travailleurs 20 ans plus jeunes. Chez les ouvriers, l’écart de salaire n’est que de 37%.
En termes de secteur d’activité, l’industrie pétrochimique est la branche la mieux rémunérée de l’économie, avec un salaire mensuel moyen de 6.036 euros. Les salaires les plus bas sont versés dans l’horeca, avec un montant moyen de 2.731 euros. L’hébergement et le commerce de détail comptent aussi parmi les secteurs les moins bien payés.
Les personnes qui travaillent dans le centre du pays ont également plus de chances d’avoir un salaire élevé. La Région de Bruxelles-Capitale occupe la tête du peloton, avec un salaire mensuel moyen qui s’élève à 4.604 euros, dépassant ainsi de 18% la moyenne nationale. Enfin, dans la tranche des 30-34 ans, une femme employée à temps plein gagne en moyenne 0,8% de moins qu’un homme employé à temps plein. Chez les travailleurs de plus de 40 ans, l’écart augmente rapidement, pour atteindre son maximum chez les travailleurs âgés de 60 ans ou plus. Dans ce groupe, les femmes employées à temps plein gagnent en moyenne 19% de moins que leurs homologues masculins.