Pour appartenir aux super riches de son pays, on ne doit pas toujours avoir un revenu gigantesque. C’est ce qui apparaît suite à une étude de Branko Milanovic, un professeur d’Economie à la City University de New York.
‘The One Percent’ est un concept qui, depuis 2011, date de l’apparition du mouvement de protestation américain Occupy Wall Street, est dans la bouche de beaucoup d’Américains, à propos de tout et de rien. Le concept fait référence au 1 pourcent d’Américains fortunés qui, en 2004, avaient 42,2% de la richesse dans leurs mains.
Branko Milanovic a calculé, sur base de la pression fiscale et du coût de la vie d’un pays, combien un habitant doit gagner pour pouvoir appartenir aux super riches de son pays.
La Suisse numéro un
La Suisse est première sur la liste de Milanovic. Un Suisse doit gagner 151.560 euros par an s’il veut compter parmi l’élite la plus riche. La Suisse est suivie par l’Australie où un super riche gagne en moyenne 138.941 euros. Les Américains clôturent le top trois, avec un salaire annuel de 133.664 euros.
L’économiste n’a pas de chiffres pour notre pays, mais aux Pays-Bas, on appartient au 1% le plus riche lorsqu’on gagne 73.619 euros par an. En Allemagne, c’est 83.940 euros et en France, 109.157 euros. Notre voisin du Sud n’est juste pas dans le top trois de Milanovic. Les Polonais clôturent la liste de l’économiste. Un Polonais qui souhaite appartenir à l’élite la plus riche doit gagner 40.900 euros par an.
La Grèce
La Grèce, actuellement dans le besoin, est à la traîne dans le classement, mais exige toute même un salaire annuel de 63.381 euros pour appartenir aux plus riches; elle se situe juste en dehors du top trois de queue. En Russie (41.052 euros) et en Afrique du Sud (41.035 euros), le 1% le plus riche gagne moins.
Milanovic n’a pas tenu compte de l’immobilier et des investissements dans son enquête.D’après le site d’informations FiveThirtyEight, les super riches acquièrent 36% de leurs revenus grâce à l’immobilier et aux investissements.
