Une seconde résidence à la montagne ? L’Allemagne, une alternative intéressante
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Pour les Belges en quête d’un seconde résidence en altitude, l’Allemagne représente une alternative plus abordable par rapport à la France. Le prix moyen par m² dans les massifs y est de 3.810 euros/m², contre 5.252 euros/m² en France.
Pour les Belges rêvant d’un pied-à-terre au pied des pistes, la France s’impose souvent comme une évidence. Pourtant, l’Allemagne se positionne comme une alternative crédible, offrant des prix plus accessibles et une proximité géographique avantageuse. Si l’Hexagone séduit par la diversité et l’envergure de ses stations, les massifs allemands proposent des opportunités immobilières intéressantes pour qui cherche un bon compromis entre prix, accessibilité et qualité de vie.
Des prix plus abordables qu’en France
L’attrait principal du marché immobilier allemand pour une résidence secondaire à la montagne réside dans ses prix. En moyenne, le mètre carré s’échange à 3.810 euros en Allemagne, contre 5.252 euros en France, indique Immobel dans son classement annuel des prix de l’immobilier dans les stations de ski en France et en Allemagne. Cette différence significative permet d’investir dans un bien plus spacieux ou mieux situé sans atteindre les sommets tarifaires des Alpes françaises, où certaines stations comme Val d’Isère affichent des prix frôlant les 15.000 euros/m².
Le cas des Alpes bavaroises illustre bien cet écart. Ce massif, qui représente le marché haut de gamme du ski en Allemagne, affiche un prix moyen de 4 903 €/m². Cela reste inférieur aux 6.478 euros/m² constatés dans les Alpes du Nord françaises, où les stations les plus prisées atteignent des tarifs difficilement accessibles pour un investisseur belge moyen. Les chalets y sont également plus abordables, avec un prix moyen de 5.346 euros/m², contre 12.000 à 15.000 euros/m² pour des biens similaires dans des stations de prestige françaises.
La Forêt-Noire et le Sauerland : des destinations accessibles et proches
À quelques heures de route de la Belgique, la Forêt-Noire offre une alternative séduisante. Ici, le prix moyen du mètre carré tourne autour de 2.662 euros, soit près de la moitié du tarif observé dans les Alpes du Sud françaises (3.457 euros/m²). La station la plus prisée du massif, Feldberg, reste accessible avec un prix moyen de 3.021 euros/m², tandis que Todtnau, station plus discrète mais bien équipée, affiche des tarifs encore plus abordables à 2.210 euros/m².
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Autre option à considérer : le Sauerland, situé au sud-est de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Cette région montagneuse comprend des stations comme Willingen et Winterberg, qui proposent des infrastructures adaptées aux amateurs de sports d’hiver, sans atteindre l’effervescence des grandes stations alpines. Surtout, les prix y sont bien inférieurs à ceux des stations françaises les plus cotées.
Un marché en plein essor mais aux infrastructures plus modestes
Si les stations allemandes offrent des prix plus compétitifs, elles présentent aussi certaines limites. Contrairement aux Alpes françaises, où l’on trouve des domaines skiables dépassant les 600 km de pistes (comme Les Trois Vallées), l’offre allemande reste plus restreinte. La majorité des stations n’excèdent pas 100 km skiables, ce qui peut représenter un frein pour les skieurs chevronnés à la recherche de grands espaces.
Toutefois, l’Allemagne compense par une accessibilité accrue et un cadre de vie agréable. Pour les familles ou les investisseurs souhaitant une résidence secondaire polyvalente – adaptée au ski en hiver et aux randonnées en été –, les massifs allemands constituent une option attrayante.
Un choix pragmatique pour les investisseurs belges
Investir en Allemagne, c’est aussi bénéficier d’un cadre juridique stable et de charges d’acquisition souvent plus avantageuses qu’en France. Moins contraignante en termes de fiscalité immobilière et de gestion locative, l’Allemagne permet de maximiser la rentabilité de son investissement, notamment pour ceux envisageant la location saisonnière.
Les stations françaises : un marché toujours dynamique
Malgré un marché immobilier français sous tension en 2024, les stations de ski restent une valeur refuge. Grâce à une demande internationale forte et une offre limitée, les prix dans les Alpes continuent de grimper. Avec une moyenne de 6.478 euros/m2, les Alpes du Nord concentrent les stations les plus chères : Val d’Isère (15.384 euros/m2), Courchevel (12.785 euros/m2) et Méribel (12.336 euros/m2), selon le classement publié par Immobel.
Si ces tarifs exclusifs dépassent même ceux de Paris, des alternatives plus abordables existent. Les Alpes du Sud affichent un prix moyen de 3.457 euros/m2, tandis que le Massif Central, les Vosges et les Pyrénées restent accessibles avec des prix oscillant entre 2.500 et 2.600 euros/m2. Certaines stations, comme Gresse-en-Vercors (1.971 euros/m2) ou Gourette (1.524 euros/m2), offrent encore des opportunités intéressantes.
Par ailleurs, le marché connaît des ajustements : le Jura enregistre une baisse de 5,4 %, atteignant 2.989 euros/m2 en janvier 2025. Mais l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes pourrait donner un coup d’accélérateur aux prix et à la demande.
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