L’arrivée de la fibre et le démantèlement du réseau cuivré réduit fortement les besoins de surface de l’opérateur télécom Proximus, qui compte vendre plus de 60% de ses immeubles d’ici à 2035, écrit L’Echo.
La fibre, moins gourmande en espaces physiques pour son fonctionnement, va permettre de libérer près de 500 bâtiments pour une surface totale d’environ 500.000 m2. Cela représente à peu de chose près une division par deux du nombre de mètres carrés dans le portefeuille propre de Proximus. La réduction des surfaces de l’opérateur historique découle également d’une pérennisation du télétravail dans l’entreprise.
En 2 phases
Les ventes se dérouleront en deux phases, la première démarrant la semaine prochaine par une bonne centaine des localisations “les plus attractives” de Proximus. Cette première phase se déroulera sur les trois prochaines années, avec quelques dizaines de biens mis sur le marché deux fois par an. Dans certains cas, après la vente, l’opérateur louera son ancien bâtiment au nouveau propriétaire pendant quelques années, le temps que l’exploitation du réseau cuivré touche à sa fin.
Lors de la seconde phase, qui devrait démarrer en 2028, ce sont près de 350 autres bâtiments qui seront mis sur le marché, mais sans relocation temporaire dans la majorité des cas.
À quel prix?
Proximus n’a pas voulu dévoiler le revenu qu’elle compte tirer des 500 ventes à venir, mais rappelle qu’elles rentrent dans le cadre du plan de vente d’actifs non stratégiques annoncé en 2023 pour plus de 500 millions d’euros à l’horizon 2027.