Les envies d’ailleurs gagnent du terrain, et plus encore dans la capitale. Selon le baromètre Immoweb publié ce jeudi, les Bruxellois seraient proportionnellement deux fois plus nombreux que les Flamands ou les Wallons à vouloir quitter leur région.
Si l’on en croit le dernier baromètre d’Immoweb, un cinquième des habitants de Bruxelles interrogés a déclaré vouloir déménager dans une autre province, soit deux fois plus qu’en Flandre et en Wallonie, où seulement 10 % des répondants expriment une telle envie. Mais que se cache-t-il derrière ce désir de départ?
L’herbe est-elle plus verte ailleurs?
Toutes origines confondues, c’est la recherche du calme qui arrive en tête des motivations pour quitter sa province de résidence (28%). Viennent ensuite le besoin de verdure, la proximité du travail (26%), un logement plus abordable (18%), plus spacieux ou enfin la proximité de la famille (15%). Autant de facteurs qui traduisent une pression croissante sur la qualité de vie dans les grandes agglomérations, et plus particulièrement à Bruxelles.
Les Flamands, les champions du déménagement
Bien que les envies d’ailleurs des Bruxellois soient plus importantes, ce sont bien les Flamands les plus nomades. Un quart des répondants du nord du pays a ainsi déjà changé de province. A Bruxelles, la proportion est de 19% pour seulement 14% des Wallons. En d’autres termes, les Bruxellois rêvent de bouger, les Flamands le font.
Cette dynamique souligne une forme de mobilité résidentielle asymétrique: l’envie ne suffit pas toujours à se relocaliser. Le coût de l’immobilier, les attaches familiales ou encore les contraintes professionnelles freinent souvent les projets de départ, en particulier dans les grandes zones urbaines où les prix restent élevés.
L’étude a été menée par YouGov pour Immoweb du 7 au 10 mars dernier auprès d’un échantillon représentatif de la population adulte belge de 1.002 personnes.
