Perspectives moroses pour le secteur de la construction dans les mois à venir
A peine 14 % des entreprises de construction et d’installation s’attendent à une amélioration en termes d’activité, de rentabilité, d’emploi et d’investissements d’ici la fin de l’année. Et seulement 18 % des entreprises prévoient des signes d’amélioration pour le premier semestre 2025. Dans ces conditions, l’activité du secteur devrait diminuer de 0,5 % en 2025, selon les résultats d’une étude d’Embuild, la fédération de la construction.
A peine 14 % des entreprises de construction et d’installation s’attendent à une amélioration en termes d’activité, de rentabilité, d’emploi et d’investissements d’ici la fin de l’année. Et seulement 18 % des entreprises prévoient des signes d’amélioration pour le premier semestre 2025. Dans ces conditions, l’activité du secteur devrait diminuer de 0,5 % en 2025, selon les résultats d’une étude d’Embuild, la fédération de la construction, dévoilés dimanche.
L’étude menée par Embuild et à laquelle 239 entreprises de construction et d’installation ont participé, montre que 53 % d’entre elles ont un carnet de commandes moins, voire beaucoup moins rempli que d’habitude. Celui-ci est même vide chez 12 % des entreprises, constate la fédération. Et d’ici la fin de l’année, à peine 14 % des entreprises du secteur s’attendent à une amélioration en termes d’activité, de rentabilité, d’emploi et d’investissements, 52 % tablent sur une stabilisation et 34 % sur une détérioration.
Pour le premier semestre 2025, 18 % des entreprises seulement prévoient une amélioration, 39 % s’attendent à une situation stable et 43 % à une baisse. L’année 2025 s’annonce donc difficile, selon le secteur qui devrait connaître une baisse d’activité de 0,5 %. “Nous avons grand besoin de logements supplémentaires, de rénovations et d’infrastructures. Nous appelons donc les gouvernements régionaux et fédéraux à soutenir la demande en logements, en rénovations et en infrastructures en utilisant mieux la TVA, les permis, les droits d’enregistrement, les primes, les garanties, les prêts et les budgets d’investissement”, explique Niko Demeester, CEO d’Embuild. “C’est nécessaire pour résoudre la crise du logement et de la mobilité, et cela aura également un effet positif sur les recettes publiques”, conclut-il.