Net ralentissement des ventes immobilières au premier semestre (infographies)
Alors que les prix de l’immobilier ont poursuivi leur croissance au premier semestre 2023, les ventes ont, elles, enregistré une nette chute, ressort-il des dernières données de Statbel en la matière publiées mardi. Sur base des actes de vente enregistrés au SPF Finances, l’Office statistique note une baisse des transactions de 23% pour les maisons et de 16% pour les appartements.
Les prix médians des habitations ont de leur côté augmenté, moins vite pour les maisons (+3,3% pour les 2/3 façades et +2,5% pour les 4 façades) que pour les appartements (+5,3%). Ces prix étaient respectivement de 259.000 euros, 365.000 euros et 237.000 euros au premier semestre. Les différences régionales restent importantes et le sud du pays est toujours plus accessible. Les maisons de type fermé ou demi-fermé affichaient sur les six premiers de l’année un prix médian de 175.000 euros, les quatre façades de 285.000 euros et les appartements de 180.000 euros. En Flandre, ces logements coûtaient respectivement 295.000 euros, 405.000 euros et 244.750 euros.
Bruxelles restait de loin la région la plus chère pour devenir propriétaire avec des prix médians allant de 255.000 euros pour un appartement à 902.500 euros pour une maison 4 façades. Le prix médian déboursé pour une maison 2/3 façades était de 480.000 euros.
Au niveau des provinces, celles de Brabant sont toujours les plus chères tant au nord qu’au sud du pays, tandis que les plus accessibles étaient le Limbourg et le Hainaut. En Région bruxelloise, c’est à Ixelles qu’il fallait débourser le plus pour s’offrir une maison (812.500 euros), tandis qu’à Anderlecht les habitations 2/3/4 façades confondues présentaient un prix médian de 321.500 euros. La commune offrait aussi le prix médian le plus bas pour un appartement (194.000 euros), tandis que Woluwe-saint-Pierre était la plus onéreuse (345.000 euros).